Quand le palestinisme et l’extrémisme piétinent la laïcité à l’école !
La Voix du Nord rapporte ce jour qu’un enseignant du collège Louise-Michel de Lille-Sud a encouragé ses élèves à venir à l’école le lundi 22 septembre 2025, en arborant un signe « témoignant leur soutien au peuple palestinien ». Le professeur lui-même accueillait les élèves avec « un keffieh autour du cou ». En effet, ce jour-là, le président de la République s’apprêtait à annoncer à l’ONU la reconnaissance par la France de l’État de Palestine.
Cette information effarante est encore plus choquante lorsqu’on apprend que cet enseignant est professeur d’histoire-géographie et… référent Laïcité et Valeurs de la République de l’établissement.
Cette initiative rompt avec toutes les lois de la République en matière de neutralité philosophique, politique et religieuse tant des enseignants que des élèves. Elle prend même un tour pervers assumé quand on lit que ce professeur a dit avoir « inscrit cette action dans le cadre de la lutte contre l’antisémitisme en mettant l’accent sur les valeurs de la République ».
Faut-il rappeler à « Monsieur le référent Laïcité et valeurs de la République » du collège Louise-Michel que la circulaire Jean-Zay du 31 décembre 1936 prohibe et réprime « toute agitation de sources et de buts politiques dans les lycées et collèges » ?
Faut-il lui redire que la même circulaire exige « la répression de toute tentative politique s’adressant aux élèves ou les employant comme instruments » ?
Faut-il lui faire comprendre que ceux qui embrigadent les jeunes esprits et les tournent d’une manière malfaisante contre leurs camarades juifs, « n’ont pas leur place dans les écoles qui doivent rester l’asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas » ?
Faut-il enfin marteler à ce militant politique perdu dans l’école de la République « qu’aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements » ?
Nous lui signalons aussi, parce qu’il ne le sait sans doute pas – sinon comment aurait-il pu commettre une faute morale et professionnelle d’une telle gravité – que le keffieh est un signe politique et religieux ostensible. Cet emblème est arboré par tous ceux qui dans les manifestations clament leur haine d’Israël et des juifs et demandent avec le Hamas, dont les membres sont tous porteurs de ce signe de reconnaissance, une Palestine du fleuve à la mer.
Unité Laïque demande solennellement que ce triste sire qui se fait passer pour un professeur de la République soit immédiatement suspendu et fasse l’objet des sanctions les plus lourdes compte tenu de la rupture totale de ses engagements et de son mépris absolu de ses obligations de fonctionnaire, aggravés par la fonction de référent qu’il occupe.
Unité Laïque veut croire que le chef d’établissement et les services du rectorat réuniront au plus tôt les élèves de l’établissement et leurs parents pour leur faire prendre conscience de la gravité des agissements de ce monsieur et de la manipulation dont ils ont été l’objet.