Unité Laïque
« Il est de notre devoir de faire preuve d’unité, de fraternité et de courage. » – Le Journal du Dimanche

Discours de Mickaëlle Paty devant plus de 4 000 maires lors de la session plénière de clôture
du congrès de l’association des maires de France. Fiers d’être à ses côtés.

« Le 12 juin dernier l’association Unité Laïque présidée par Jean-Pierre Sakoun a lancé une
initiative nationale à laquelle j’apporte tout mon soutien. »

Conférence Débat : « Faut-il vraiment enseigner le fait religieux à l’école? »





A l’occasion de la SEMAINE DE LA LAÏCITÉ et à l’invitation de
la Délégation Romans-Isère-Vercors des DDEN,
Unité Laïque vous propose : CONFÉRENCE DÉBAT
« Faut-il vraiment enseigner le fait religieux à l’école? »
par Aline Girard, Secrétaire Générale d’Unité Laïque.

Vendredi 8 Décembre 2023 à 18h
MJC « Robert Martin »
87 Avenue Adolphe Figuet I Romans-sur-Isère

« Condamner l’antisémitisme et tous les racismes, c’est bien. Mais qui osera s’attaquer aux causes qui nous ont menés là? »

« Depuis quatre décennies, les élites ont jeté un voile pudique sur ces questions, en pensant que les problèmes se résoudraient d’eux-mêmes. »

Jean-Pierre Sakoun, Président d’Unité Laïque, livre son éclairage sur cette question auprès de Georges Fenech, dans un article d’Atlantico.

Retrouvez l’article complet

Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons !

A l’heure où les Juifs sont à nouveau une cible dans le monde, à l’heure où le nombre d’actes antisémites explose en France, Unité Laïque se félicite de l’appel lancé par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, intitulé « Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons ».

Unité Laïque s’associe à cet appel et demande à tous ses adhérents, à tous ses sympathisants, de rejoindre les cortèges qui se formeront dans toutes les villes de France ce dimanche 12 novembre 2023 en y portant haut et fort le nom d’Unité Laïque.

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Guillaume Meurice, l’ombre portée de Philippe Henriot.

Lettre ouverte à Mmes Sibyle Veil, présidente de Radio France et Adèle Van Reeth, présidente de France Inter.

Le 29 octobre 2023, M. Guillaume Meurice, humoriste « officiel » de France Inter, a franchi lors de son émission « Le moment Meurice », toutes les limites de l’indignité.

Le 7 octobre 2023, le Hamas, qui gouverne le territoire de Gaza depuis 2006, a accompli le pire acte d’inhumanité répertorié depuis les massacres perpétrés par les Hutus au Rwanda, avec une cruauté barbare que même les assassins de la Shoah par balle n’ont pas égalée. La réplique israélienne, légitime et justifiée, a été retardée de trois semaines pour permettre aux populations gazaouies de se replier, ce que cette organisation terroriste les empêche de faire. Les Israéliens, quels que soient leurs dirigeants actuels, sont des démocrates et le démontrent dans la rue depuis des mois. Ils sont en arme depuis soixante-quinze ans pour éviter l’anéantissement que leur promettent les organisations terroristes et les pays arabo-musulmans du Proche et du Moyen-Orient, car pour eux il n’y aurait qu’une seule défaite. Les mensonges du Hamas sont désormais avérés et aucun des chiffres de victimes produits par ces fanatiques n’est crédible.

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David Lisnard, président de l’association des maires de France, nous écrit.

Le maire de Cannes, David Lisnard, a répondu à notre sollicitation à la fin du mois de juillet 2023, pour dire son soutien, en tant que président de l’association des maires de France, à notre initiative « Honorer Samuel Paty, honorer la République ».



Comme il s’y était engagé, il a annoncé ce vendredi 15 septembre sa volonté de dénommer une place Samuel Paty, juste devant le lycée Carnot de Cannes

« Une décision courageuse »: David Lisnard veut rendre hommage à Samuel Paty à Cannes – Nice-Matin (nicematin.com)

Nous remercions M. David Lisnard de son soutien et appelons tous les maires de France à suivre son exemple et celui de tant d’autres, de la gauche à la droite, qui à notre instigation ont déjà posé une plaque au nom de Samuel Paty sur une voie ou sur un établissement de leur commune.




Le communiqué d’Unité Laïque

Un homme libre – 18 septembre 1973 – 16 octobre 2020

Il y a cinquante ans aujourd’hui, naissait un homme comme les autres, « fait de tous les hommes et qui les vaut tous ».

Elevé dans une famille aimante d’enseignants laïques et républicains, il choisit ce métier que l’on ne peut bien faire que si l’on croit « à la justice, ici-bas et concrète », si l’on se sent porteur de la mission obscure et essentielle d’élever les jeunes gens vers la liberté de conscience et de leur offrir les moyens de l’émancipation.

Toute sa vie, sans bruit mais avec constance, assuré de porter la voix de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale, Samuel Paty a œuvré.

Ce sont ces qualités, héroïsme du quotidien, honnêteté, beauté intérieure, qui lui ont coûté la vie, dans les plus atroces des circonstances.

Le 18 septembre 1973, naissait Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 par un islamiste barbare et ses complices, guidés par la haine de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, de la laïcité.

Unité Laïque est solidaire de sa famille et soutient sans réserve le combat de Mickaelle Paty, sa sœur, pour le rétablissement d’une instruction publique émancipatrice et pour la mémoire de Samuel, au nom de son combat pour la liberté de conscience et d’expression.

Unité Laïque s’honore de porter, avec Mickaelle Paty, l’initiative « Honorer Samuel Paty – Honorer la République ». Honorer Samuel Paty – Unité Laïque (unitelaique.org)

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Faut-il interdire l’abaya ?

Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche au CNRS, membre du CA d’Unité Laïque, nous a aimablement transmis pour publication la version longue de l’article qu’elle a publié dans « Réforme », revue des protestants de France, en regard de la réponse – dont on connait hélas déjà le contenu avant même de l’avoir lue, de Jean Baubérot à la même question.

           Oui, bien sûr, il fallait interdire l’abaya : on attendait cette décision depuis au moins un an. Et ce pour au moins quatre raisons.

Premièrement, le port de l’abaya dans les établissements scolaires est tout sauf isolé, contrairement à ce que prétendent les naïfs, les mal informés, ou les idiots utiles de l’islamisme. Selon Iannis Roder on a vu des lycées avec 150 à 200 abayas, et les statistiques mensuelles ont confirmé une tendance à la hausse. Et même s’il ne s’agissait que de cas isolés : renonce-on à mettre des pestiférés en quarantaine au motif qu’ils sont peu nombreux ?

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Les écoles normales, retour vers le futur antérieur…

Par Jacques Lamagnère,
ancien directeur d’école primaire
de la Ville de Paris,
membre d’Unité Laïque

À l’occasion de son déplacement de pré-rentrée, vendredi 1er septembre 2023, dans un lycée professionnel d’Orange (Vaucluse), le président de la République a annoncé qu’il voulait un retour aux écoles normales pour former les professeurs des écoles. Rappelons que les écoles normales d’instituteurs ont été supprimées à la suite de la loi d’orientation dite « Loi Jospin » en 1990 pour être remplacées par les IUFM puis désormais les INSPÉE.

Le cursus de formation est confié à l’université et c’est un diplôme à bac + 5 qui est nécessaire pour prétendre enseigner à l’école primaire. Avant 1990, on pouvait entrer à l’école normale sur concours après le bac en tant qu’élève-instituteur pour une formation rémunérée de deux ans puis trois ans à partir de 1979.

L’évolution universitaire souhaitée après la loi d’orientation devait permettre entre autres un plan de carrière revalorisé avec le nouveau statut de professeur des écoles. L’idée du président serait donc un retour en arrière avec la remise à l’honneur de ces écoles post-bac.

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La ville de Toulouse répond à l’initiative d’Unité Laïque

Extraits du discours de Jean-Luc Moudenc,
prononcé le 17 Juin à midi place Saint Etienne et rue Samuel Paty.

En baptisant cette rue du nom de Samuel Paty, je rends hommage à cet homme victime de la barbarie islamiste et aux valeurs de la république qu’il enseignait à l’école. L’école est un lieu à préserver pour construire les futurs citoyens de demain ; elle est le lieu où lutter contre l’obscurantisme islamiste.

Notre devoir est de transmettre chaque jour les principes qui rendent notre vie en commun possible.

Je voudrai rappeler les faits :

Samuel Paty est un professeur d’Histoire-Géographie, assassiné le 16 octobre 2020 à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine. Son assassin est Abdoullakh Anzorov, un citoyen russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans et qui bénéficie du statut de réfugié, accordé à ses parents alors qu’il était mineur. Il est abattu par la police quelques minutes après l’attentat.

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La ressource « Enquêtes et études »

Unité laïque met à la disposition de ses membres et de toute personne ou association engagée dans la défense des valeurs de la République et la promotion de la laïcité des ressources permettant d’illustrer et étayer l’engagement et la conviction laïques. Ces ressources se veulent des outils et des aides à la réflexion, à l’information et à la formation des laïques. Elles sont variées et mettent en valeur des informations récentes ou plus anciennes.

Au cours des années les plus récentes, les instituts de sondage ont souvent interrogé les Français sur leur rapport à la laïcité et sur la situation de la laïcité en France. Ils ont cherché à connaître soit l’opinion de l’ensemble des Français, soit l’opinion de secteurs de population (les jeunes, les enseignants, les fonctionnaires, les catholiques, les musulmans, etc.). La situation de l’école et l’état d’esprit des enseignants font désormais l’objet de nombreux sondages.

Unité laïque propose ici une sélection d’enquêtes, réalisées principalement par l’Ifop associé selon les cas à des associations ou des titres de presse. Le plus souvent en lien avec l’actualité, ces enquêtes permettent d’approfondir la réflexion des citoyens et d’éloigner certaines idées reçues.

Baromètre auprès des parents d’élèves du primaire et du secondaire : vague 2023

À l’occasion de la rentrée scolaire 2023-2024, l’Ifop et SOS Éducation publient la 3ème vague de leur baromètre menée auprès des parents d’élèves du primaire et du secondaire, afin de connaitre leurs attentes et leur degré de satisfaction à l’égard du système scolaire. Alors que l’éducation est largement mise au cœur de la politique d’Emmanuel Macron, 1 004 parents d’élèves y donnent leur avis sur l’action du Gouvernement sur l’enseignement, expriment ce qu’ils pensent des établissements scolaires (notamment celui de leur enfant) tout en donnant plus globalement leur regard sur l’école. Permettant de prendre le pouls de l’opinion sur des éléments mesurés depuis plusieurs années, cette enquête met notamment au jour la problématique des faits de violence scolaires dans des proportions qui se révèlent très préoccupantes.

LES CHIFFRES CLÉS

1 – Le nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal amorce son mandat avec une cote de popularité pour le moins limitée : 43 % seulement des parents d’élèves en ont une bonne opinion, soit une proportion similaire à celle observée pour son prédécesseur Jean-Michel Blanquer a l’été 2019 (43 %).

2 – Il est vrai que sa popularité est plombée par la défiance structurelle des parents d’élèves à l’égard de la capacité de l’institution scolaire à résoudre les grands problèmes de l’école… Les deux tiers n’ont pas confiance dans sa capacité à résoudre les violences à l’école (69 %) ou la baisse du niveau des élèves (68 %).

3 – Les parents souhaitent que le nouveau ministre aille encore plus loin dans le détricotage du BAC à la « Blanquer » : les deux tiers des parents interrogés (67 %) réclament ainsi un retour à « un baccalauréat dont l’obtention serait basée sur les résultats en examen national et non sur ceux obtenus au contrôle continu ».

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Le regard des Français sur la situation de l’école et de l’enseignement. Balise d’opinion #234

A quelques jours de la rentrée scolaire, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a mené auprès des Français un état des lieux et des perspectives d’évolutions de l’école.

Les personnes interrogées voient comme principale priorité de l’école la transmission à chacun des connaissances et des savoirs (cité par 86%, en baisse de 3 points en un an), loin devant la formation des citoyens (38%, + 6 pts) ou la favorisation de l’intégration et la réduction des inégalités (stable). Seuls 5% des Français imaginent que l’école doit permettre la sélection des meilleurs (en particulier les électeurs d’Éric Zemmour de 2022 : 14%).

Les Français ont des opinions très variées sur le fonctionnement de l’enseignement selon le niveau. Toutefois, en un an, l’opinion est globalement devenue davantage critique. Ainsi les trois quarts (74%) déclarent que l’école maternelle fonctionne bien (moins 3 points par rapport à 2022), 60% pour le primaire (-5 pts), 43% pour l’enseignement supérieur (-9 pts) et seulement 35% pour le lycée (-6 pts) ou 33% pour le collège (-8 pts). En outre, les Français estiment toujours que la situation se dégrade à tous les niveaux, excepté l’école maternelle. Pour 69% des Français, la situation se dégrade dans les collèges, pour 69% dans les lycées (2 point de plus qu’en 2022), 61% dans l’enseignement supérieur, 53% à l’école primaire et 34% à l’école maternelle.

La nomination de Gabriel Attal au poste de ministre de l’Éducation nationale divise l’ensemble des Français. Celui-ci réunit toutefois un niveau de confiance rare en cette période de défiance envers le personnel politique et le Gouvernement. En effet, près de la moitié des Français disent faire confiance au nouveau ministre (45%) contre une majorité affirmant pas lui faire confiance (55%). Cette confiance est particulièrement présente parmi les sympathisants des Républicains (87%) ou chez Renaissance (86%). A l’opposé ce sont les partisans de la France insoumise qui lui accorde le moins leur confiance (21%, et 38% parmi les proches du Rassemblement national).

Accéder ici aux résultats du sondage

Furia Abaya

Unité Laïque soutient sans réserve la décision de M. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, d’interdire, dans le cadre de la loi du 15 mars 2004, le port de vêtements manifestant ostensiblement les convictions religieuses des élèves.

On sait que depuis plus d’un an, les prédicateurs islamistes mènent une offensive concertée sur les réseaux sociaux et dans les lieux de prière qu’ils contrôlent pour inciter par la pression morale, la culpabilisation, l’excitation des instincts d’appartenance tribale, les jeunes filles et les jeunes hommes de religion ou de tradition musulmane à s’affubler d’abayas ou de qamis dans leur activité scolaire.

Cette campagne a pour but de faire céder la laïcité, de remettre en cause les principes d’égalité et de liberté de conscience de notre République et de séparer les jeunes Français musulmans, en particulier les femmes, du reste de leurs concitoyens, afin d’imposer progressivement une société « charia-compatible », selon l’expression de Florence Bergeaud-Blackler.

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MEDINE ET EELV : L’ISLAMOGAUCHISME N’EXISTE PAS.

Le 24 août 2023 le rappeur Médine sera invité au Havre à l’Université d’été d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) par Léa Balage El-Mariki, organisatrice de la manifestation, pour échanger avec la chef d’EELV, Marine Tondelier, sur le thème « La force de la culture face à la culture de la force ».

Il est vrai que Médine coche toutes les cases. Il se dit engagé contre les violences policières et en faveur des quartiers populaires ; défenseur de Nahel, il stigmatise le racisme dans la police. Bref, comme le confirme Marine Tondelier, EELV et le rappeur « ont beaucoup de combats communs ». Cela serait sans grande importance et ne ferait que confirmer les positions d’EELV en matière d’ordre républicain et la course démagogique et opportuniste de ce parti à la victimisation des habitants des quartiers, si Médine n’avait pas d’autres cordes à son arc, qu’il n’hésite pas à bander dès que l’occasion lui en est donnée.

Le chanteur de variété, Havrais de naissance, a été l’ambassadeur de l’association Le Havre du savoir bien qu’il s’en défende aujourd’hui alors que c’est l’association elle-même qui le désignait ainsi il y a une dizaine d’années. Souvenons-nous que Le Havre du savoir est une officine frériste qui n’a jamais caché ses liens avec le CCIF, organisation désormais interdite en France du fait de ses menées subversives. Le rappeur est d’ailleurs intervenu dans des tables rondes et sur YouTube avec ses amis Marwan Muhammad, Tariq et Hani Ramadan ou encore Hassan Iquioussen.

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Conseil de la laïcité de Chambéry : de quelle laïcité parle-t-on ?

Aline Girard, secrétaire générale d’Unité Laïque, dénonce la mise en place du Conseil de la laïcité de Chambéry porté par des membres de Coexister.

Retrouver l’article dans Le Point
Conseil de la laïcité de Chambéry : de quelle laïcité parle-t-on ? (lepoint.fr)

Le Conseil de la laïcité de Chambéry, installé le 30 mai dernier, se veut « un lieu d’échange autour des questions de laïcité et du vivre-ensemble ». Il est « composé d’experts de la laïcité, de représentants de l’État et des religions et convictions existantes sur la commune, d’élu·es et de membres d’associations, avec un nombre équivalent de femmes et d’hommes. Il s’agit d’une instance consultative sur les questions de la laïcité dont l’objectif est de favoriser la concorde. Une attention particulière est portée à la parité dans la composition de ce conseil car les femmes sont très présentes dans les instances et les associations religieuses ».

Qui sont les quarante-deux membres de ce conseil pléthorique qui, comme l’annonce le maire Divers gauche, Thierry Repentin, sera consulté « sur les questions de laïcité, de diversité et de respect des convictions des citoyens » et encouragera « des projets locaux autour du vivre-ensemble » tout en « garantissant la neutralité de la puissance publique » ? Outre dix élus et cinq personnalités qualifiées, il réunit des représentants institutionnels et associatifs (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, préfecture de la Savoie, Ligue des droits de l’homme, Ligue de l’enseignement, Fédération des œuvres laïques de la Savoie, Association départementale pour le développement et la coordination des actions auprès des étrangers de la Savoie).

Mais on ne s’arrête pas là, il y a aussi cet étonnant « Collège des représentant·es des associations, cultes, convictions et mouvements de pensée » qui fait cohabiter tous les cultes présents sur le territoire : la communauté juive de Savoie, le diocèse catholique de Chambéry, l’Église protestante unie de la Savoie, le Conseil national des évangéliques de France, le Comité départemental du culte musulman de la Savoie, l’Association cultuelle des très controversés Témoins de Jéhovah, la tradition bouddhiste, l’Association de cohésion familiale protestante de Savoie, auxquels on agrège la Fédération du scoutisme français, dont cinq des six associations membres sont rattachées à une confession.

Sommes-nous là dans une instance placée sous l’égide d’une mairie qui « entend faire vivre la laïcité à Chambéry » ou dans une assemblée interreligieuse dont la raison d’être et la préoccupation sont la recherche du bien-être convictionnel des communautés et le respect de leurs pratiques ? Quand on sait que la mairie de Chambéry a été conseillée par Convivencia, on ne s’étonnera pas de la composition de ce conseil.

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Baromètre du lien social : qu’est-ce qui unit les Français en 2023 ?

Dans un contexte de tensions sociales particulièrement élevées depuis le début de l’année 2023, Ipsos, Sopra-Steria et le groupe EBRA (premier groupe de presse français avec neuf quotidiens régionaux) ont choisi de s’intéresser à ce qui unit les Français. Ce nouveau baromètre met en valeur l’existence de nombreux éléments auxquels les Français sont attachés, qui les rassemblent et qui contribuent selon eux au maintien du lien social. Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 1500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Le lien social en France : entre scepticisme national et optimisme local

Dans l’ensemble, les Français se montrent partagés sur l’état du lien social. S’ils ont globalement le sentiment que l’état du lien social n’est pas bon aujourd’hui en France (seuls 34% estiment qu’il est bon), ils sont plus positifs sur leur lieu de vie : 65% considèrent que le lien social est bon là où ils vivent.  Ce lien social semble cependant se détériorer, que ce soit en France (79%) ou là où les répondants vivent (57%). 

Les facteurs qui renforcent le lien social en France

Malgré cette vision relativement négative de l’état du lien social, on constate l’existence de nombreux éléments ou institutions qui contribuent aujourd’hui au rassemblement des Français et au maintien du lien social. 

Certains éléments sont identifiés par les répondants comme contribuant à rassembler les Français, et en premier lieu la gastronomie (citée par 36% des Français interrogés) et le modèle de protection sociale (32%).  Les Français affichent une certaine unanimité sur la contribution de certains éléments au rassemblement des Français, et notamment la langue française (88% estiment qu’elle joue un rôle important) et les différents éléments liés à la République : l’école (87%), les valeurs de la République (79%) ou la laïcité (78%).  

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Religion au travail : croire au dialogue. Baromètre du Fait Religieux en Entreprise 2020-2021

Le Baromètre du Fait religieux en entreprise fournit chaque année une photographie précise des faits religieux au sein des entreprises en France, un phénomène à la fois révélateur des évolutions de la société et qui peut avoir de réels impacts sur les relations de travail et sur l’entreprise. Le sujet religieux étant source de nombreux fantasmes et d’idées préconçues, le Baromètre a pour but de l’objectiver afin de permettre aux acteurs concernés de mieux le comprendre. 

Pour cette huitième édition du Baromètre (2020-2021), l’Institut Montaigne s’associe, pour la seconde fois, après sa septième édition (2019), à l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE). Jusqu’en 2018, il était le fruit d’une collaboration entre Randstad et l’OFRE. 

L’auteur du Baromètre, Lionel Honoré, a piloté une enquête d’opinion auprès de plus de 1 120 managers et conduit des entretiens qualitatifs au sein d’entreprises concernées par ces enjeux. Sur cette base, son analyse est suivie de recommandations actionnables à plusieurs niveaux pour encadrer au mieux l’évolution du fait religieux en entreprise, tout en garantissant à chaque salarié des conditions de travail épanouissantes. 

Qu’est-ce que le fait religieux en entreprise et comment se révèle-t-il ? Quel impact a-t-il sur le fonctionnement de l’entreprise et le bien-être des salariés ? 

La présence du fait religieux en entreprise devient de plus en plus significative. Cela va de pair avec la progression de la place qu’occupe le travail dans la vie des personnes. De plus en plus, on observe que les entreprises attendent de leurs salariés une implication plus personnelle et plus engageante. La logique « venez comme vous êtes » s’est progressivement imposée, et elle est prise au mot par les salariés croyants.
 
Par ailleurs, derrière cette progression se dessine plus largement la question de la place de la religion dans la société. C’est une évolution sociale et sociétale qui se retrouve en entreprise. Il s’agit également de l’équilibre entre d’une part les principes religieux et d’autre part les principes républicains et le fonctionnement de la société. Comment positionner les discours religieux par rapport aux autres systèmes de régulation de vie commune ?

Le fait religieux en entreprise est de mieux en mieux compris et intégré mais il reste problématique dans une minorité de cas.

Le fait religieux en entreprise est de plus en plus accepté. Les managers sont plus habitués à le gérer, les salariés en parlent mieux. 70 % des comportements des salariés pratiquants sont perçus comme peu perturbateurs, ne gênant pas la bonne réalisation du travail. Contrairement aux idées reçues, le fait religieux n’est, dans la grande majorité des cas, pas une cause de tensions sur le lieu de travail.

Dans une minorité des cas, le fait religieux en entreprise devient problématique. 19,5 % des situations qui nécessitent une intervention managériale (54 %) sont qualifiées de problématiques. Par ailleurs, parmi les 66,7 % de faits religieux repérés en entreprise, on compte 12 % de comportements rigoristes (contre 8 % en 2019). 

En outre, la part des conflits et blocages afférents a augmenté par rapport à 2019 (16 % des cas en 2020-2021, contre 12 % en 2019). Le fait religieux majoritaire reste… le fait invisible. En effet, beaucoup de pratiquants choisissent de ne pas montrer leur religion au travail. Ce choix peut être librement consenti ou par peur de stigmatisation.

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De Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye, la dilution progressive de la laïcité

Une note d’Aline Girard, secrétaire générale d’Unité laïque, pour Unité laïque

Comparaison n’est pas raison ?

Comparaison n’est pas raison, dit l’adage. Revenons pourtant sur deux événements impliquant les ministres de l’Éducation nationale qui se sont récemment succédé rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer et Pap Ndiaye. Une mise en perspective permet souvent une salutaire prise de conscience.

Premier épisode : le Conseil des sages de la laïcité

Le 8 janvier 2018, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer installe le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République[1] qui « exerce une mission de conseil, d’expertise et d’étude relative à la mise en œuvre du principe de laïcité et à la promotion des valeurs de la République dans les politiques publiques de l’éducation et de la jeunesse ». On affirme alors clairement que le principe de laïcité est inscrit au cœur du projet que porte l’Éducation nationale en ce qui concerne la formation des futurs citoyens et qu’il s’agit de préserver et de renforcer le modèle républicain en apportant une réponse systématique à chaque atteinte au principe de laïcité et un soutien clair à tous les personnels d’enseignement, d’éducation, de direction et d’inspection, administratifs et techniques. Il importe également de faire un état exhaustif des contestations du principe de laïcité. L’article 1 de l’arrêté  du 19 février 2021 stipule : « Par ses avis et ses propositions, [le CSL] participe à la détermination des positions du ministère en matière de laïcité. Il peut être saisi par le ministre de toute question relative au principe de laïcité et aux valeurs de la République. […] Il participe à la formation des membres de la communauté éducative aux enjeux de la laïcité et des valeurs de la République dans l’espace scolaire».

Le 12 avril 2023, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye réforme le Conseil des sages de la laïcité. L’article 1 de l’arrêté paru ce jour même stipule : le CSL « agit sur saisine du ministre. Il rend ses avis et études au ministre. Il étudie les conditions de respect et de promotion des principes et valeurs de la République à l’école et dans les accueils collectifs de mineurs, notamment la laïcité, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la promotion de l’égalité des sexes et la lutte contre les discriminations. […] Il participe, à la demande des recteurs, de la direction générale de l’enseignement scolaire et de l’institut des hautes études de l’éducation et de la formation, à la formation des équipes académiques valeurs de la République et des membres de la communauté éducative aux principes et valeurs de la République dans l’espace scolaire. Les membres du Conseil ne peuvent intervenir dans les établissements que sur sollicitation des recteurs. »[2]

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HONORER SAMUEL PATY – HONORER LA REPUBLIQUE



Une initiative d’Unité Laïque
soutenue par Mickaelle Paty.

Avec le soutien de Mickaelle Paty, sœur de Samuel, qui porte le combat pour la vérité sur la mort de son frère, pour une laïcité pleine et entière, pour une école émancipatrice et pour la mémoire de Samuel Paty, Unité Laïque lance, ce 12 juin 2023, une initiative nationale.

Nous demandons à tous les maires, à tous les présidents d’exécutifs territoriaux, de donner le nom de Samuel Paty à une voie de leur commune ou à un établissement, de préférence à destination des jeunes Français.

Nous remercions tous les maires, les présidents d’intercommunalités, les présidents de conseils régionaux et départementaux qui ont déjà pris de telles initiatives. Ils sont une cinquantaine en France. Nous devons être des milliers.






Le Figaro Magazine : HONORER LA MÉMOIRE DE SAMUEL PATY,
UN COMBAT CONTRE LE « PAS DE VAGUE »



LA PRESSE ET LES MÉDIAS EN PARLENT

La carte interactive des initiatives
« Honorer Samuel Paty »








Télécharger le projet de délibération











Notre manifeste
pour que l’espace public
fasse honneur à
Samuel Paty,
ce héros de la République


La lettre de soutien de Mickaëlle Paty
à notre initiative

Télécharger la lettre en PDF

Le regard des Français sur la laïcité

Alors que le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a indiqué ce dimanche 7 mai qu’environ 500 cas d’atteintes à la laïcité avaient été recensés en mars dans les écoles, collèges et lycées, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a interrogé les Français sur leur regard concernant la laïcité.

D’une part, la laïcité est perçue comme menacée par une nette majorité de Français (67%), un chiffre majoritaire dans toutes les catégories de la population, mais qui baisse tout de même de 11 points par rapport à octobre 2019 : période marquée par l’assassinat de Samuel Paty.

D’autre part, concernant la définition donnée par l’opinion au principe de la laïcité, la séparation des religions et la politique (28%) prime, avant le fait d’assurer la liberté de conscience (23%) et de mettre toutes les religions sur un pied d’égalité (21% contre 32% en 2005, soit une baisse significative de 11 points).

En outre, une large majorité de Français (71% en mai 2023) souhaite garder la loi de séparation des églises et de l’Etat telle qu’elle est – un chiffre stable dans le temps (70% en 2020) – contre 21% qui désirent l’assouplir et 8% (contre 5% en mars 2019) la supprimer.

Enfin, une minorité de Français (27%) adhère à la suppression des jours fériés qui font référence aux fêtes religieuses dans le calendrier républicain (Pâques, l’Ascension…), en remplaçant ces jours fériés par d’autres célébrations ou “fêtes laïques”. En s’intéressant à la proximité politique, notons que les sympathisants d’Europe Ecologie les Verts se distinguent et sont les seuls à y être majoritairement favorables (53%).

Consultez ici les résultats du sondage