ROBERT BADINTER EST MORT. LA REPUBLIQUE EST EN DEUIL.

Une des rares figures de géant, morale, politique, humaniste, républicaine en un mot, s’est effacée cette nuit dans la brume de la mort.
Robert Badinter nous a quittés.

Nous aurons désormais pour devoir de faire vivre la flamme de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale sans lui, pour lui.

Cet exemple parfait de droiture, d’engagement, magnifique illustration de cet israélitisme français qui n’a pour seule mission que de rendre à la République ses bienfaits, par le comportement et l’action, doit rester notre guide. Nous savons qu’Elisabeth Badinter poursuivra son combat humaniste. Nous la saluons.

A l’heure où Unité Laïque fait entrer au Panthéon le symbole de la résistance des étrangers, orphelin du genocide arménien, ouvrier communiste, poète, apatride d’origine arménienne, nous devons lui associer la mémoire de cet autre homme de bonne volonté, orphelin de la Shoah, qui honore notre pays, la démocratie, la République. A notre tour il nous laisse orphelins.

A n’en pas douter, il sera lui aussi dans cette crypte de nos grands hommes, avec Zola, Jaurès, Jean Zay, Simone Veil et tous les grands résistants qu’il révérait. La patrie lui est déjà et pour toujours reconnaissante.

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