La défense de la laïcité
la LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics
Les attentats qui se sont succédé depuis 2012 et qui ont fait trois cents morts en France, ont fait prendre conscience à une immense majorité de Français que la laïcité, qu’ils croyaient définitivement acquise et consolidée, était attaquée de toute part et sans relâche depuis 1906. En particulier, parmi ses fondements, l’indifférenciation des personnes, dont l’égalité entre elle et devant la loi ne souffre pas d’exception, en particulier fondée sur le sexe, la couleur de peau, l’origine ethnique, la religion.
C’est pourquoi l’offensive islamiste qui a ciblé notre pays depuis les années 1980 nécessite que soient réaffirmés ou précisés les principes qui nous gouvernent et fondent les idéaux du peuple français. Comme de juste dans un pays démocratique fondé sur le droit, ce sont tous les citoyens, quelle que soit leurs options philosophiques et religieuses, qui doivent respecter la loi.
Cette loi est essentielle parce qu’elle réaffirme le caractère renforcé de la laïcité à l’école, afin d’offrir aux élèves cette « respiration laïque » nécessaire à la construction du raisonnement, de l’esprit critique et de la liberté de conscience.
Art. 1er. Il est inséré, dans le code de l’éducation, après l’article L. 141-5, un article L. 141-5-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 141-5-1. – Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
Le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève. »