Le dimanche 9 juin 2024, les résultats des élections européennes ont mis en lumière trois faits politiques majeurs.
- La victoire de l’extrême-droite repeinte aux couleurs de la droite nationaliste, voire usurpant le qualificatif républicain qui, en additionnant les voix des petites listes, atteint désormais 40% des suffrages exprimés ;
- La défaite sans appel du parti présidentiel ;
- Le rééquilibrage à gauche au profit de la social-démocratie, sans que malgré tout la gauche radicale « antisioniste » ne recule.
A ce bilan très inquiétant s’est ajouté, comme un coup de tonnerre, certes redouté mais auquel on croyait peu, l’annonce précipitée par le président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale et d’élections législatives moins d’un mois plus tard.
Cette décision, grave et a minima critiquable, a jeté le pays dans un chaos politique que nous n’avions pas connu depuis le début de la Ve République.
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