LFI et l’abaya : quand la gauche radicale remercie ses agents électoraux.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que la France Insoumise, qui veut à toute force croire qu’elle a gagné les élections législatives et le faire croire aux Français, alors qu’elle n’a qu’un groupe de 75 députés (avant scission), ne remercie ses mandants communautaristes islamistes.

La volonté d’abroger la note de service sur l’interdiction du port de l’abaya à l’école publique, diffusée à l’instigation de Gabriel Attal, a été aujourd’hui affirmée par Rodrigo Arenas, le fossoyeur de la laïcité à la FCPE, récompensé en son temps par une circonscription imperdable offerte par LFI.

Si l’on y ajoute les autres obsessions islamogauchistes de LFI – pensons entre autres à la tentative en cours et bien engagée de légitimer le terme d’islamophobie – on voit bien que les Insoumis sont surtout les supplétifs de tout ce que l’islam radical et politique compte de plus antilaïque et de plus antirépublicain.

Nous adjurons les autres formations de la gauche de ne pas céder à cette exigence mortifère, alors que cette mesure a contribué à ramener le calme dans les établissements scolaires et qu’elle en préserve le caractère laïque. Les chefs d’établissement et l’immense majorité des enseignants ont vu s’éloigner le cauchemar de décisions laissées à leur appréciation, qui à l’époque de la querelle sur le port du hidjab à l’école, avait désorganisé la vie des établissements pendant quinze ans, de 1989 à 2004. Cette note du ministre s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans le cadre de la loi de 2004, dont elle est une conséquence indiscutable.

Nous demandons plus largement à tous les partis qui viendraient à négocier des accords de gouvernement avec cette faction politique de ne pas sacrifier la laïcité à leurs tractations, de ne pas en faire une variable d’ajustement.

Cette annonce de LFI n’est que le premier test contre la République laïque, téléguidé par les islamistes qui infestent ce parti devenu antilaïque et antirépublicain. Tout recul ne sera qu’une étape dans la politique destinée à démanteler l’universalisme au profit d’une vision séparatiste de la société.

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