13 novembre 2015 – 13 NOVEMBRE 2023 – LE FANATISME ISLAMISTE CONTINUE DE TUER

Le 13 novembre 2015, les tueries islamistes qui endeuillaient la France depuis plusieurs années prirent un autre tour, celui du crime de masse. Au Bataclan, sur les terrasses des cafés et à Saint-Denis, cent trente morts et quatre cent treize blessés ensanglantaient le chemin de criminels islamistes se réclamant de Daesh.

Ce drame venait après l’errance assassine de Toulouse et Montauban, qui vit, du 11 au 19 mars 2012, un fanatique radicalisé tuer des soldats de la République et, pour la première fois depuis 1944 sur le sol français, des enfants juifs. Il venait après les 7, 8 et 9 janvier 2015 et la froide exécution des journalises de Charlie, des policiers dans les rues et des Juifs – encore – de l’Hypercasher.

Huit mois plus tard, le 14 juillet 2016, un autre tueur islamiste tuait quatre-vingt-six hommes, femmes et enfants et en blessait quatre cent cinquante-huit sur la promenade des Anglais à Nice, le soir de notre fête nationale.

De nouveau, le 7 octobre 2023, dans les kibboutz progressistes du sud d’Israël, la haine islamiste de la démocratie et des Juifs se déchaînait avec une abjecte et perverse cruauté, entraînant la mort atroce de 1 200 êtres humains pacifiques, parmi lesquels quarante Français. Nous n’oublions pas les deux cent quarante otages kidnappés et détenus dans d’effroyables conditions, dont huit Français.

A tous ceux qui, dans la vieille et inépuisable tradition antisémite, rendent les Juifs responsables de leurs malheurs, nous rappelons que le 13 novembre 2015, les morts n’étaient ni Juifs ni Israéliens et que cela n’empêcha pas la barbarie de se déchaîner.

Nous n’oublierons jamais que deux jours après le massacre du Bataclan, le 15 novembre 2015, certains qui se disaient laïques et républicains se déshonoraient pour toujours en signant avec des islamistes notoires la tribune « Nous sommes unis » dans Libération. Ils y inversaient ignominieusement le réel, dans la tradition des frères musulmans qui les manipulaient ; ils se préoccupaient doctement de l’amalgame que les Français se seraient apprêtés à faire entre ces assassins et tous nos compatriotes musulmans, amalgame qui n’a jamais existé que dans leurs fantasmes, plutôt que de s’élever avec force et courage contre la peste islamiste.

A ces idiots utiles nous disons notre mépris.
Aux assassins et à ceux qui les ont armés, nous répétons qu’il n’y aura ni pardon ni oubli.
Aux forces de l’ordre qui, au péril de leur vie, ont évité que le massacre du 13 novembre ne prenne des proportions encore plus atroces, nous disons notre gratitude.

A toutes les familles, à tous les blessés, à tous les traumatisés du 13 novembre, nous disons notre soutien et notre compassion, comme à tous ceux qui depuis plus de dix ans ont subi dans leur chair les conséquences du fanatisme islamiste.

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