Les événements qui se sont déroulés cette semaine à l’Institut d’études politiques de Paris marquent d’une pierre noire l’histoire de l’université française.
Par la faiblesse de sa réaction, par le laxisme qu’elle a choisi de manifester à l’égard de manifestants ayant occupé les locaux, la direction de Sciences Po a fait de ces journées des jours d’infamie. Ces manifestants arboraient les mains ensanglantées qui renvoient aux photos atroces du dépeçage de soldats israéliens par des émeutiers palestiniens le 12 octobre 2000. Ils scandaient le slogan « libérez la Palestine du fleuve à la mer », qui nie radicalement l’existence-même de l’état d’Israël, unique démocratie de la région.
La France n’est pas Israël ou Gaza, la France n’est pas non plus l’Amérique où s’opposent suprémacistes et ayatollahs du progressisme dévoyé.
Un étudiant courageux a décidé de prendre la parole ces dernières heures afin de dénoncer le climat antisémite fait de pressions physiques et morales subies tant par les étudiants juifs que par les non juifs qui auraient le malheur de ne pas soutenir le Hamas sans aucun esprit critique.
Que cette école, avec d’autres en régions, chargées de former l’élite de la haute fonction publique de demain, mais aussi des universitaires, des chefs d’entreprises et des citoyens engagés, ne réagisse pas devant un tel état de fait est un véritable crime contre notre université.
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