Unité Laïque
Voiler les fillettes dès la maternelle : un rêve islamiste

« Le voile est le symbole de l’inégalité des sexe et de l’infériorisation des femmes. Même des gamines sont considérées comme des objets sexuels tentateurs à cacher sous un voile. » Naëm Bestandji

Lettre ouverte à Monsieur le maire d’Issy-les-Moulineaux

Monsieur le Maire,

À l’occasion de la journée de lutte contre le harcèlement scolaire, le jeudi 6 novembre, l’école maternelle et primaire La Fontaine de votre commune, Issy-les-Moulineaux, a édité une affiche intitulé « Tous en bleu ! contre le harcèlement ». Cette initiative, louable, s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale contre le harcèlement scolaire portée par madame Brigitte Macron et résolument appuyée par le député de votre circonscription quand celui-ci était ministre de l’Éducation Nationale puis Premier Ministre, Monsieur Gabriel Attal.

Cette affiche représente de très jeunes élèves faisant une ronde pour inclure tous les enfants. Parmi eux, certains sont désignés comme étant susceptibles d’être l’objet de moqueries, de discriminations et partant, de harcèlement.

Ainsi sont dessinés, se tenant par la main, des enfants de couleurs de peau différentes, un garçonnet en fauteuil roulant et … deux fillettes portant un foulard islamique.

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Guerre des mots : « Le concept de liberté religieuse défie la laïcité » – Marianne

L’article 1 de la loi de 1905 dispose que : «La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.» – Albin Bonnard / Hans Lucas

Le 9 décembre 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État instaure « la liberté de conscience ». Il y a 120 ans. Aline Girard, secrétaire général d’Unité laïque, une association de défense des principes républicains, et Jean-Pierre Sakoun, son fondateur et président, expliquent dans cette tribune pourquoi parler de « liberté religieuse » plutôt que de « liberté de conscience » instille l’idée que la laïcité oppresse les croyants.

« La République assure la liberté de conscience. » Tels sont les premiers mots de l’article 1er de la loi de séparation des Églises et de l’État qui fonde la laïcité, socle de notre contrat social et dont nous célébrons les 120 ans en 2025.

La liberté de conscience inclut toutes les convictions, philosophiques, religieuses, politiques. Pourtant une ritournelle se fait entendre depuis quelques années, nous berçant continuellement d’étranges expressions telles que « liberté de religion » et même « liberté religieuse ».

Piège

L’expression « liberté de religion » a fait son entrée dans le droit français par le biais de la Convention européenne des droits de l’homme ratifiée par la France en 1974 qui, dans son article 9, statue que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ». Pour nous Français, la liberté de religion, c’est-à-dire la possibilité d’en avoir une ou pas, d’en changer, d’y renoncer, etc. n’est qu’une déclinaison possible de la liberté de conscience. La CEDH et la CJUE ont d’ailleurs consacré cette assimilation française de la liberté de religion à la liberté de conscience dans leurs décisions, qui vont très majoritairement dans ce sens.

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La France doit choisir entre son héritage laïque et une société fragmentée – Le Point

TRIBUNE. L’islamisme s’infiltre dans les institutions. La République, affaiblie par ses divisions, semble avoir perdu le courage de défendre ses principes. Par Jean-Pierre Sakoun.

« Dix ans après les massacres du 13 Novembre, cinq ans après l’assassinat de Samuel Paty, la France paraît comme hébétée. Comme si la sidération s’était muée en lassitude, puis en renoncement. L’islamisme – a-t-il été un seul jour combattu frontalement ? – se répand désormais dans les replis du quotidien et des institutions. Il n’impose plus la peur par la seule violence ; il avance sous les dehors de la respectabilité, de la revendication minoritaire, du « droit à la différence », voire, paradoxes accablants, de la lutte syndicale ou même de la défense de la liberté des femmes. Et face à lui, la République, affaiblie par ses divisions et paralysée par la crainte d’être accusée de discrimination, d’islamophobie, cette baguette magique des mollahs, recule pas à pas.

Il y a dix ans, les terroristes du Bataclan criaient « Allahou akbar » en assassinant des jeunes gens venus écouter de la musique. Leurs acolytes attaquaient les terrasses parisiennes. Il y a dix ans, ils assassinaient Charlie et massacraient les Juifs de l’Hyper Cacher. Leur haine visait la joie, la liberté, la mixité, la vie même. Elle visait la France telle qu’elle se vit. Il y a cinq ans, Samuel Paty était décapité pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, dans un cours sur la liberté d’expression. Sa mort devait nous rappeler que la République se fonde sur le droit de critiquer et de caricaturer les religions, toutes les religions, sans menace ni terreur.

Mais l’émotion et les résolutions suscitées par ces actes ignobles ont fait long feu. Dans nombre d’établissements scolaires, les enseignants s’autocensurent. Dans les universités, les colloques « décoloniaux » ou « intersectionnels » s’en prennent à la laïcité, qu’ils accusent d’islamophobie, quand ils ne hurlent pas leur soutien au Hamas et à son massacre du 7 octobre 2023, éventrant et violant les femmes, tuant les enfants. Dans ce qui reste de la gauche démocratique, seuls certains élus courageux et jetés en pâture sur les réseaux sociaux osent dénoncer l’islamisme. Les autres ont trop peur de « stigmatiser », le cerveau retourné par la victimisation, la meilleure et la plus ancienne arme des Frères musulmans. Au sein même de la société, le voile est devenu le signe tranquille d’une régression imposée comme liberté. Qui se révolte contre son joug n’est rien moins qu’un fasciste. Lorsqu’on sait les liens organiques historiques entre les Frères musulmans et le nazisme, c’est sidérant…

La République, au lieu de transmettre la fierté de ses principes et l’idéal de l’émancipation, enseigne désormais la prudence. Au lieu de protéger la liberté de conscience, elle ménage la susceptibilité religieuse. On redoute le scandale plus qu’on ne redoute la servitude.

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