Le 11 novembre, phare pour la République et la Nation.
Unité Laïque, communiqué de presse du 11 novembre 2021.
Il est des célébrations du 11 novembre qui restent dans les mémoires et dans l’Histoire.
Ce 11 novembre 2021 fera date. La Nation a rendu hommage sous l’Arc de triomphe à la dépouille du dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain, mort à 101 ans. Il est dorénavant inhumé dans la crypte du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, à l’emplacement laissé vacant depuis 1945 pour accueillir le dernier des 1 061 combattants et résistants qui se sont vu décerner la médaille de l’Ordre de la Libération, créé en 1940 par le Général De Gaulle. A travers Hubert Germain, la France a rendu hommage à tous ces combattants de la liberté qui, à partir de 1940, ont fait le choix de se battre pour effacer l’outrage de l’Armistice. La geste gaullienne prend fin.
A plusieurs reprises, cette date symbolique a été choisie pour écrire le récit national.
Le 11 novembre 1920 eut lieu la cérémonie, restée dans les mémoires de tous les anciens combattants, de mise au tombeau du Soldat inconnu, sous l’Arc de triomphe. Avec la flamme éternelle qui surmonte sa sépulture, continue à vivre, feu-follet et fantôme qui nous oblige, la mémoire du million et demi de morts pour la France entre 1914 et 1918.
Le 11 novembre 1940, des étudiants héroïques, n’écoutant que leur cœur et leur amour de la Patrie, manifestaient, au même endroit, sous la botte nazie, en entonnant la Marseillaise. Certains en moururent.
Le 11 novembre 1945, la crypte du Mont-Valérien recevait les dépouilles de quinze combattants, FFL et FFI, qui symbolisaient la France qui n’avait pas courbé l’échine, et qu’a rejoint aujourd’hui celle d’Hubert Germain.
Tous ces hommes, toutes ces femmes, tous ces citoyens, se sont battus pour la France des Lumières, pour la République, pour que notre pays continue à pouvoir se retourner fièrement sur son passé.
Ni Maurras, ni Pétain, ni ceux qui les réhabilitent aujourd’hui en manipulant cyniquement les faits et l’Histoire ne sont dignes de cette mémoire.