L’Ami du peuple taché du sang de Marat
Un vrai moment d’Histoire
« Ces feuilles teintes du sang de Marat se trouvaient sur la tablette de sa baignoire lorsqu’il fut poignardé par Charlotte Corday. Ils furent recueillis et conservés par sa sœur Albertine Marat qui a bien voulu m’en faire le sacrifice pour accroître ma collection de monuments patriotiques de l’époque. Paris ce 24 mai 1837 Nicolas-François Maurin »
Un temps en possession d’Anatole France, ce document exceptionnel est entré dans les collections de la Bibliothèque nationale de France en 1906.
Si vous vous intéressez à Jean-Paul Marat (1743-1793), député montagnard à la Convention, n’hésitez pas à consulter la sélection de documents présentée sur Gallica. Grâce à la libération de l’activité éditoriale créée par les États généraux, il se lance dans le journalisme engagé pour la Révolution. Il fonde plusieurs titres pendant la période révolutionnaire, notamment L’Ami du peuple , qui devient une tribune influente. Outre sa production journalistique, on retient de lui l’ouvrage Les Chaînes de l’esclavage paru en 1792.