La laïcité, idéal émancipateur et pratique quotidienne

Conférence-débat
Centre du Patrimoine Arménien de Valence
4 décembre 2021

Vidéo intégrale de la conférence-débat disponible sur la chaîne YouTube d’Unité Laïque UL – YouTube

Découpage vidéo :

  • Allocution de M. Nicolas Daragon : 0’11 »
  • Introduction de Jean-Pierre Sakoun : 09’01 »
  • Première table-ronde : 27’05 »
  • Echanges avec la salle : 1h02’55 »
  • Seconde table-ronde : 1h48’39 »
  • Echanges avec la salle : 2h5’35 »

Textes des interventions :

Le samedi 4 décembre 2021, s’est tenu à l’auditorium du Centre du Patrimoine Arménien de Valence, la première-conférence-débat de l’association unité Laïque.

Le public était nombreux et attentif, au sein duquel on trouvait de nombreux élus et anciens élus de Valence, de la Communauté d’agglomération , de la Drôme et de l’Ardèche, dont Mireille Clapot, députée. Plusieurs représentants des associations laïques des deux départements étaient présents dans l’assistance, dont Gérard Bouchet, président de l’Observatoire de la Laïcité Drôme-Ardèche.

Le Maire de Valence, Nicolas Daragon, prononçait un discours de bienvenue, sous la forme d’un vibrant plaidoyer pour la tolérance mutuelle et la liberté de conscience. Le président d’Unité Laïque, Jean-Pierre Sakoun, lui répondait en rappelant la profondeur historique de l’enracinement de l’idéal laïque en France et l’universalité du principe de séparation dans les démocraties. Il insistait sur l’étendue et l’exhaustivité de la laïcité française, à la fois séparation des Eglises et de l’Etat, laïcité des institutions et en particulier de l’Ecole publique, et sécularisme de la société.




La première table ronde, animée par Philippe Foussier, vice-président d’Unité Laïque et ancien rédacteur-en-chef de « Communes de France », permettait d’écouter les témoignages et les réflexions de trois élues ou anciennes élus locales de la région, Françoise Casalino, Christine Priotto et Khadija Unal. Toutes faisaient part de la nécessité d’un plus grand soutien de la loi et des institutions de l’Etat, dans l’accomplissement d’une mission laïque souvent parasitée par les intérêts particuliers.





La seconde table ronde, animée par Jean-Pierre Sakoun, réunissait Pierre Juston, brillant et jeune juriste proposant « les dix commandements laïques » de l’élu local, Nathalie Heinich sociologue, qui lisait une « Lettre à des lycéens et des étudiants sur la laïcité » et Philippe Foussier, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, qui rappelait que le combat pour la laïcité s’inscrivait dans le périmètre international de la lutte contre la pression intégriste et fanatique.







Après la première comme après la seconde table ronde, de nombreux participants prenaient la parole pour des questions et des considérations qui allaient toutes dans le sens de l’urgence et de la nécessité absolue du combat laïque.