Unité Laïque
« Il est de notre devoir de faire preuve d’unité, de fraternité et de courage. » – Le Journal du Dimanche

Discours de Mickaëlle Paty devant plus de 4 000 maires lors de la session plénière de clôture
du congrès de l’association des maires de France. Fiers d’être à ses côtés.

« Le 12 juin dernier l’association Unité Laïque présidée par Jean-Pierre Sakoun a lancé une
initiative nationale à laquelle j’apporte tout mon soutien. »

Conférence Débat : « Faut-il vraiment enseigner le fait religieux à l’école? »





A l’occasion de la SEMAINE DE LA LAÏCITÉ et à l’invitation de
la Délégation Romans-Isère-Vercors des DDEN,
Unité Laïque vous propose : CONFÉRENCE DÉBAT
« Faut-il vraiment enseigner le fait religieux à l’école? »
par Aline Girard, Secrétaire Générale d’Unité Laïque.

Vendredi 8 Décembre 2023 à 18h
MJC « Robert Martin »
87 Avenue Adolphe Figuet I Romans-sur-Isère

13 novembre 2015 – 13 NOVEMBRE 2023 – LE FANATISME ISLAMISTE CONTINUE DE TUER

Le 13 novembre 2015, les tueries islamistes qui endeuillaient la France depuis plusieurs années prirent un autre tour, celui du crime de masse. Au Bataclan, sur les terrasses des cafés et à Saint-Denis, cent trente morts et quatre cent treize blessés ensanglantaient le chemin de criminels islamistes se réclamant de Daesh.

Ce drame venait après l’errance assassine de Toulouse et Montauban, qui vit, du 11 au 19 mars 2012, un fanatique radicalisé tuer des soldats de la République et, pour la première fois depuis 1944 sur le sol français, des enfants juifs. Il venait après les 7, 8 et 9 janvier 2015 et la froide exécution des journalises de Charlie, des policiers dans les rues et des Juifs – encore – de l’Hypercasher.

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Guillaume Meurice, l’ombre portée de Philippe Henriot.

Lettre ouverte à Mmes Sibyle Veil, présidente de Radio France et Adèle Van Reeth, présidente de France Inter.

Le 29 octobre 2023, M. Guillaume Meurice, humoriste « officiel » de France Inter, a franchi lors de son émission « Le moment Meurice », toutes les limites de l’indignité.

Le 7 octobre 2023, le Hamas, qui gouverne le territoire de Gaza depuis 2006, a accompli le pire acte d’inhumanité répertorié depuis les massacres perpétrés par les Hutus au Rwanda, avec une cruauté barbare que même les assassins de la Shoah par balle n’ont pas égalée. La réplique israélienne, légitime et justifiée, a été retardée de trois semaines pour permettre aux populations gazaouies de se replier, ce que cette organisation terroriste les empêche de faire. Les Israéliens, quels que soient leurs dirigeants actuels, sont des démocrates et le démontrent dans la rue depuis des mois. Ils sont en arme depuis soixante-quinze ans pour éviter l’anéantissement que leur promettent les organisations terroristes et les pays arabo-musulmans du Proche et du Moyen-Orient, car pour eux il n’y aurait qu’une seule défaite. Les mensonges du Hamas sont désormais avérés et aucun des chiffres de victimes produits par ces fanatiques n’est crédible.

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13 OCTOBRE 2023 – 16 OCTOBRE 2020 – SAMUEL PATY, MARTYR PRECURSEUR

Ce vendredi 13 octobre 2023, jour de la prière musulmane, décrété « jour de rage » par les tortionnaires terroristes du Hamas, en Israël, mais aussi en interpellant les musulmans du monde entier, l’irréparable s’est de nouveau produit. Un fanatique musulman, un Tchétchène fiché S, s’est introduit dans la cité scolaire Gambetta-Carnot d’Arras où il a égorgé au cri de Allahou Akbar un enseignant du lycée et a blessé plusieurs autres personnes.

L’islamisme est un cancer que nos sociétés démocratiques doivent éradiquer sans pitié si nous voulons continuer à vivre libres.

Plutôt que de s’attaquer aux fondements de notre république indivisible, démocratique, laïque et sociale, nos dirigeants feraient mieux de s’appuyer sur la puissance de cet idéal et de le renforcer par tous les moyens possibles. Ce n’est qu’ainsi que nous arriverons tous ensemble, citoyens français de toutes origines et de toutes opinions, à vaincre ce nazisme du 21ème siècle qui s’attaque comme toujours aux juifs, aux femmes, aux enseignants, aux homosexuels, aux libertés publiques et qui tente par tous les moyens d’imposer la peur, l’autocensure, les règles obscurantistes et insoutenables de la charia.

Ces agissements criminels se font désormais avec l’aide consciente ou inconsciente de certaines institutions, internationales, européennes et mêmes françaises, au nom d’une vision dévoyée et victimaire des droits des individus et avec le lamentable soutien de partis qui se disent de gauche, mais qui ont choisi aujourd’hui cyniquement la voie du déshonneur pour atteindre un pouvoir qui, espérons-le, leur échappera toujours.

Unité laïque présente ses condoléances les plus sincères aux familles et aux proches de toutes les victimes de ces actes innommables et demande que les mesures les plus fermes et les plus sévères soient prises contre tous les foyers de la haine islamiste qui gangrènent notre pays.

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Entendez-vous, en Iran, le bruit sourd du mur de la peur qui se fissure ?*

*Mots écrits par Narges Mohammadi le 16 septembre 2023, jour anniversaire de la mort de Mahsa Amini, avant de brûler symboliquement son foulard dans la cour de la prison d’Evin, où elle est détenue.

Le vendredi 6 octobre 2023, l’Iranienne Narges Mohammadi a reçu le prix Nobel de la paix. Le comité récompense « son combat contre l’oppression des femmes en Iran et son combat pour la promotion des droits humains et de la liberté pour tous ».

Cette combattante qui ne plie pas, ne rompt pas, depuis vingt ans, enchaînant les peines de prison iniques infligées par les enturbannés intégristes iraniens, est une héroïne qui nous montre le chemin de l’émancipation.


Comme nous l’écrivions il y a trois semaines dans notre tribune publiée par Marianne (« Nous devons nous opposer à l’offensive généralisée de l’islam intégriste contre la liberté des femmes » (marianne.net)), en rappelant les mots de l’actrice iranienne Golshifteh Farahani (« Libérer sa chevelure est un geste symbolique sans précédent. Le voile est la base de l’oppression islamique sur la femme. S’il tombe, le reste s’effondrera »),  Narges Mohammadi ne se bat pas, comme voudraient nous le faire croire en France les islamistes et leurs idiots utiles, pour un hypothétique « droit » de porter ou de ne pas porter le hidjab.

Elle se bat pour faire tomber la théocratie islamique iranienne, qui, comme tous les pouvoirs islamistes dans le monde, en France et ailleurs, utilise le voilement des femmes comme le premier pas indispensable à leur soumission et à leur retrait du monde, à la séparation des musulmans du reste des peuples parmi lesquels ils vivent.

Unité Laïque soutient en Iran, en Afghanistan, en France et partout où il se déploie, le combat des femmes soumises au joug islamiste et intégriste, pour recouvrer ou conserver leur liberté.

Unité Laïque organise, le 23 novembre 2023 un café laïque sur la situation et le combat des femmes iraniennes. Découvrez nos invités et inscrivez-vous dès à présent en suivant ce lien : Femmes, vie, liberté. Où en est la lutte des femmes iraniennes ? – Unité Laïque (unitelaique.org).

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Femmes, vie, liberté. Où en est la lutte des femmes iraniennes ?

Un an après le début de la révolte des femmes iraniennes, soutenues par beaucoup d’hommes, qui ne veulent plus de l’oppression islamiste sur leur corps, la répression n’a pas cessé. Malgré cela, elles se battent et résistent.

Nos conférenciers, tous deux Iraniens en France, nous diront tout de cette lutte acharnée et héroïque.

« Nous devons nous opposer à l’offensive généralisée de l’islam intégriste contre la liberté des femmes » (marianne.net)

Café laïque avec
Iris Farkondeh, enseignante-chercheuse franco-iranienne, Cocommissaire de l’exposition « Dessins de presse, retour d’exil. La révolution en Iran. coorganisatrice du Pavillon Iran au festival d’Avignon
et Hirbod Dehghani-Azar, avocat, ancien membre du Conseil de l’Ordre, membre du Conseil National des Barreaux, spécialiste de la révolution iranienne.

inscription : écrivez-nous à cette adresse :  contact@unitelaique.org

Honorer Samuel Paty, aider l’école.

Pour commémorer l’assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste, Mickaelle Paty, sa sœur, organise une soirée-débat en partenariat avec le magazine Marianne et Unité Laïque, avec le soutien de nombreuses associations laïques, dont le MPCT, Egale, la LDIF et Le Chevalier de La Barre.
Pour réagir, alerter et réfléchir face aux violences et menaces au sein des écoles, collèges et lycées.

Cet événement aura lieu le
lundi 16 octobre 2023, de 19h30 à 23h00,
au Théâtre de l’Œuvre, 55 Rue de Clichy 75009 Paris.

Avec la participation exceptionnelle de Mickaelle Paty et de Natacha Polony et avec Guillaume Bigot, Sonia Mabrouk, Fatiha Boudjahlat, Delphine Girard, Marylin Maeso, Jean-Pierre Obin, Jean-Pierre Sakoun, président d’Unité laïque, et Stéphane Simon.

Venez nombreux !

Inscription obligatoire – Tarif 19€ (frais de location du Théâtre de l’Oeuvre).
Pour s’inscrire : https://www.billetweb.fr/honorer-samuel-paty-aider-lecole

Lire ici l’interview de Mickaelle Paty dans Marianne à l’occasion de l’événement :
Mickaëlle Paty : « Nous ne sommes pas dans l’après Samuel Paty mais dans le pendant » (marianne.net)

David Lisnard, président de l’association des maires de France, nous écrit.

Le maire de Cannes, David Lisnard, a répondu à notre sollicitation à la fin du mois de juillet 2023, pour dire son soutien, en tant que président de l’association des maires de France, à notre initiative « Honorer Samuel Paty, honorer la République ».



Comme il s’y était engagé, il a annoncé ce vendredi 15 septembre sa volonté de dénommer une place Samuel Paty, juste devant le lycée Carnot de Cannes

« Une décision courageuse »: David Lisnard veut rendre hommage à Samuel Paty à Cannes – Nice-Matin (nicematin.com)

Nous remercions M. David Lisnard de son soutien et appelons tous les maires de France à suivre son exemple et celui de tant d’autres, de la gauche à la droite, qui à notre instigation ont déjà posé une plaque au nom de Samuel Paty sur une voie ou sur un établissement de leur commune.




Le communiqué d’Unité Laïque

Un homme libre – 18 septembre 1973 – 16 octobre 2020

Il y a cinquante ans aujourd’hui, naissait un homme comme les autres, « fait de tous les hommes et qui les vaut tous ».

Elevé dans une famille aimante d’enseignants laïques et républicains, il choisit ce métier que l’on ne peut bien faire que si l’on croit « à la justice, ici-bas et concrète », si l’on se sent porteur de la mission obscure et essentielle d’élever les jeunes gens vers la liberté de conscience et de leur offrir les moyens de l’émancipation.

Toute sa vie, sans bruit mais avec constance, assuré de porter la voix de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale, Samuel Paty a œuvré.

Ce sont ces qualités, héroïsme du quotidien, honnêteté, beauté intérieure, qui lui ont coûté la vie, dans les plus atroces des circonstances.

Le 18 septembre 1973, naissait Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 par un islamiste barbare et ses complices, guidés par la haine de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, de la laïcité.

Unité Laïque est solidaire de sa famille et soutient sans réserve le combat de Mickaelle Paty, sa sœur, pour le rétablissement d’une instruction publique émancipatrice et pour la mémoire de Samuel, au nom de son combat pour la liberté de conscience et d’expression.

Unité Laïque s’honore de porter, avec Mickaelle Paty, l’initiative « Honorer Samuel Paty – Honorer la République ». Honorer Samuel Paty – Unité Laïque (unitelaique.org)

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Faut-il interdire l’abaya ?

Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche au CNRS, membre du CA d’Unité Laïque, nous a aimablement transmis pour publication la version longue de l’article qu’elle a publié dans « Réforme », revue des protestants de France, en regard de la réponse – dont on connait hélas déjà le contenu avant même de l’avoir lue, de Jean Baubérot à la même question.

           Oui, bien sûr, il fallait interdire l’abaya : on attendait cette décision depuis au moins un an. Et ce pour au moins quatre raisons.

Premièrement, le port de l’abaya dans les établissements scolaires est tout sauf isolé, contrairement à ce que prétendent les naïfs, les mal informés, ou les idiots utiles de l’islamisme. Selon Iannis Roder on a vu des lycées avec 150 à 200 abayas, et les statistiques mensuelles ont confirmé une tendance à la hausse. Et même s’il ne s’agissait que de cas isolés : renonce-on à mettre des pestiférés en quarantaine au motif qu’ils sont peu nombreux ?

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Les écoles normales, retour vers le futur antérieur…

Par Jacques Lamagnère,
ancien directeur d’école primaire
de la Ville de Paris,
membre d’Unité Laïque

À l’occasion de son déplacement de pré-rentrée, vendredi 1er septembre 2023, dans un lycée professionnel d’Orange (Vaucluse), le président de la République a annoncé qu’il voulait un retour aux écoles normales pour former les professeurs des écoles. Rappelons que les écoles normales d’instituteurs ont été supprimées à la suite de la loi d’orientation dite « Loi Jospin » en 1990 pour être remplacées par les IUFM puis désormais les INSPÉE.

Le cursus de formation est confié à l’université et c’est un diplôme à bac + 5 qui est nécessaire pour prétendre enseigner à l’école primaire. Avant 1990, on pouvait entrer à l’école normale sur concours après le bac en tant qu’élève-instituteur pour une formation rémunérée de deux ans puis trois ans à partir de 1979.

L’évolution universitaire souhaitée après la loi d’orientation devait permettre entre autres un plan de carrière revalorisé avec le nouveau statut de professeur des écoles. L’idée du président serait donc un retour en arrière avec la remise à l’honneur de ces écoles post-bac.

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La ville de Toulouse répond à l’initiative d’Unité Laïque

Extraits du discours de Jean-Luc Moudenc,
prononcé le 17 Juin à midi place Saint Etienne et rue Samuel Paty.

En baptisant cette rue du nom de Samuel Paty, je rends hommage à cet homme victime de la barbarie islamiste et aux valeurs de la république qu’il enseignait à l’école. L’école est un lieu à préserver pour construire les futurs citoyens de demain ; elle est le lieu où lutter contre l’obscurantisme islamiste.

Notre devoir est de transmettre chaque jour les principes qui rendent notre vie en commun possible.

Je voudrai rappeler les faits :

Samuel Paty est un professeur d’Histoire-Géographie, assassiné le 16 octobre 2020 à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine. Son assassin est Abdoullakh Anzorov, un citoyen russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans et qui bénéficie du statut de réfugié, accordé à ses parents alors qu’il était mineur. Il est abattu par la police quelques minutes après l’attentat.

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Furia Abaya

Unité Laïque soutient sans réserve la décision de M. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, d’interdire, dans le cadre de la loi du 15 mars 2004, le port de vêtements manifestant ostensiblement les convictions religieuses des élèves.

On sait que depuis plus d’un an, les prédicateurs islamistes mènent une offensive concertée sur les réseaux sociaux et dans les lieux de prière qu’ils contrôlent pour inciter par la pression morale, la culpabilisation, l’excitation des instincts d’appartenance tribale, les jeunes filles et les jeunes hommes de religion ou de tradition musulmane à s’affubler d’abayas ou de qamis dans leur activité scolaire.

Cette campagne a pour but de faire céder la laïcité, de remettre en cause les principes d’égalité et de liberté de conscience de notre République et de séparer les jeunes Français musulmans, en particulier les femmes, du reste de leurs concitoyens, afin d’imposer progressivement une société « charia-compatible », selon l’expression de Florence Bergeaud-Blackler.

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Conseil de la laïcité de Chambéry : de quelle laïcité parle-t-on ?

Aline Girard, secrétaire générale d’Unité Laïque, dénonce la mise en place du Conseil de la laïcité de Chambéry porté par des membres de Coexister.

Retrouver l’article dans Le Point
Conseil de la laïcité de Chambéry : de quelle laïcité parle-t-on ? (lepoint.fr)

Le Conseil de la laïcité de Chambéry, installé le 30 mai dernier, se veut « un lieu d’échange autour des questions de laïcité et du vivre-ensemble ». Il est « composé d’experts de la laïcité, de représentants de l’État et des religions et convictions existantes sur la commune, d’élu·es et de membres d’associations, avec un nombre équivalent de femmes et d’hommes. Il s’agit d’une instance consultative sur les questions de la laïcité dont l’objectif est de favoriser la concorde. Une attention particulière est portée à la parité dans la composition de ce conseil car les femmes sont très présentes dans les instances et les associations religieuses ».

Qui sont les quarante-deux membres de ce conseil pléthorique qui, comme l’annonce le maire Divers gauche, Thierry Repentin, sera consulté « sur les questions de laïcité, de diversité et de respect des convictions des citoyens » et encouragera « des projets locaux autour du vivre-ensemble » tout en « garantissant la neutralité de la puissance publique » ? Outre dix élus et cinq personnalités qualifiées, il réunit des représentants institutionnels et associatifs (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, préfecture de la Savoie, Ligue des droits de l’homme, Ligue de l’enseignement, Fédération des œuvres laïques de la Savoie, Association départementale pour le développement et la coordination des actions auprès des étrangers de la Savoie).

Mais on ne s’arrête pas là, il y a aussi cet étonnant « Collège des représentant·es des associations, cultes, convictions et mouvements de pensée » qui fait cohabiter tous les cultes présents sur le territoire : la communauté juive de Savoie, le diocèse catholique de Chambéry, l’Église protestante unie de la Savoie, le Conseil national des évangéliques de France, le Comité départemental du culte musulman de la Savoie, l’Association cultuelle des très controversés Témoins de Jéhovah, la tradition bouddhiste, l’Association de cohésion familiale protestante de Savoie, auxquels on agrège la Fédération du scoutisme français, dont cinq des six associations membres sont rattachées à une confession.

Sommes-nous là dans une instance placée sous l’égide d’une mairie qui « entend faire vivre la laïcité à Chambéry » ou dans une assemblée interreligieuse dont la raison d’être et la préoccupation sont la recherche du bien-être convictionnel des communautés et le respect de leurs pratiques ? Quand on sait que la mairie de Chambéry a été conseillée par Convivencia, on ne s’étonnera pas de la composition de ce conseil.

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La République joue contre son camp

Les DDEN, Unité Laïque et quatre autres associations laïques ont déféré le 12 juillet 2023 devant le Conseil d’État pour excès de pouvoir, le protocole d’accord relatif à la mixité sociale et scolaire, signé le 17 mai 2023 entre le ministre de l’Éducation nationale et le secrétariat général à l’enseignement catholique (SGEC).

Le protocole d’accord relatif à la mixité sociale et scolaire, signé le 17 mai 2023 entre le ministre de l’Éducation nationale et le secrétariat général à l’enseignement catholique (SGEC), a été déféré pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État le 12 juillet 2023 par six organisations : la Fédération des Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale (FDDEN), le Comité Laïcité République (CLR), l’Association ÉGALE, le Grand Orient de France, l’Union des familles laïques (UFAL) et l’Association Unité Laïque.


Ces organisations démontrent que le protocole transgresse les dispositions constitutionnelles et législatives relatives aux rapports entre l’Etat et les établissements d’enseignement privés sous contrat, définis par la loi Debré de 1959 -loi que par ailleurs les auteurs du recours contestent depuis son origine.

Aucun « réseau », confessionnel ou non, n’est admis à contracter avec l’État, mais uniquement des établissements privés, pris individuellement. La loi l’avait d’ailleurs clairement établi, en faisant du « caractère propre » une spécificité de chaque établissement.

La République joue contre son camp en oubliant en l’espèce ses principes fondateurs, dont la laïcité et l’égalité. Le service public de l’éducation nationale en est dénaturé.

Ce protocole signé par l’État avec le SGEC, service officiel de l’Église, qui instaure de plus un dialogue entre les services de l’éducation nationale et « l’autorité diocésaine », constitue une entorse directe à la loi du 9 décembre 1905 de « séparation des Églises et de l’État » qui interdit toute reconnaissance d’un culte par la République.

De surcroît, il méconnaît l’existence d’autres établissements revendiquant un « caractère propre » catholique, mais qui ne relèvent pas du SGEC, ainsi que des quinze autres « fédérations » d’établissements privés sous contrat relevées par la Cour des comptes, dans son rapport du 1er juin 2023 consacré à ce sujet. Le protocole conclu avec le seul SGEC introduit ainsi une double rupture d’égalité :

– entre établissement privés sous contrat, d’une part, en privilégiant les seuls relevant du SGEC ;

– entre enseignement public – compte tenu des sujétions particulières qu’il assume – et établissements d’enseignement privés dépendant du SGEC d’autre part.

Nos six organisations continueront de défendre sans relâche la mission irremplaçable de l’École publique laïque, indépendante de toute doctrine. C’est le dualisme scolaire issu du subventionnement des établissements privés sous contrat qui reproduit, aggrave et légitime les inégalités sociales et culturelles, interdisant toute véritable mixité sociale et scolaire.


Loin de remédier à ces inégalités, le protocole 17 mai 2023 introduit une rupture d’égalité entre l’ensemble des établissements et engage l’État à envisager des aides prohibées par la loi qu’il a la charge d’appliquer.


Paris le 19 juillet 2023

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Fête de la Laïcité – Paris, Samedi 1er juillet 2023

Square Nadar, face au Sacré-Cœur, 14H00-18H30

Venez nombreux ! On dansera, on discutera, on écoutera des gens intelligents nous parler de laïcité.

Vive la laïcité ! Vive la fraternité ! Vive la vie !

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Chaque année, nos amis de l’association Le Chevalier de La Barre (CDLB), organisent avec le Collectif laïque national (CLN), une fête de la laïcité, le samedi le plus proche de la date anniversaire du martyre du Chevalier de La Barre, ce jeune homme de vingt ans qui fut, le 1er juillet 1766, le dernier homme en France à subir la torture pour blasphème et que magnifia Voltaire.

Quelques années après que la République conservatrice et la Chambre des députés réactionnaire et royaliste élue en 1871 eurent décidé de consacrer la France au Sacré-Cœur de Jésus et d’humilier le peuple de Paris en faisant construire sur le Champ des Polonais, où s’embrasa la Commune de Paris, la meringue byzantino-sulpicienne qui couronne désormais Montmartre, les Républicains réels, arrivés au pouvoir entre temps, n’hésitèrent pas à s’opposer symboliquement à cette entreprise, en faisant ériger, face à l’entrée de la basilique, une statue de François Jean Lefebvre de La Barre, en Saint-Sébastien souffrant.

Les nazis, avec la bénédiction (si l’on ose dire) de Pétain et des collaborationnistes, fondirent cette statue pour en faire des canons.





Il fallut tout l’élan libre-penseur, laïque et républicain de nos amis du Chevalier de La barre pour que cette statue fût réérigée à la fin des années 90, sur le socle de la précédente, mais différente. Ce n’est plus un Saint-Sébastien souffrant qui se dresse face au temple de la réaction bigote, mais un jeune homme mutin, tel qu’il fut célébré par Voltaire.

C’est pourquoi, plutôt qu’une procession ou qu’une minute de silence, le CDLB et le CLN proposent aux Parisiens – et aux autres ! – de venir faire la fête. La fête de la liberté de conscience, de l’émancipation, de la liberté d’expression.

De Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye, la dilution progressive de la laïcité

Une note d’Aline Girard, secrétaire générale d’Unité laïque, pour Unité laïque

Comparaison n’est pas raison ?

Comparaison n’est pas raison, dit l’adage. Revenons pourtant sur deux événements impliquant les ministres de l’Éducation nationale qui se sont récemment succédé rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer et Pap Ndiaye. Une mise en perspective permet souvent une salutaire prise de conscience.

Premier épisode : le Conseil des sages de la laïcité

Le 8 janvier 2018, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer installe le Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République[1] qui « exerce une mission de conseil, d’expertise et d’étude relative à la mise en œuvre du principe de laïcité et à la promotion des valeurs de la République dans les politiques publiques de l’éducation et de la jeunesse ». On affirme alors clairement que le principe de laïcité est inscrit au cœur du projet que porte l’Éducation nationale en ce qui concerne la formation des futurs citoyens et qu’il s’agit de préserver et de renforcer le modèle républicain en apportant une réponse systématique à chaque atteinte au principe de laïcité et un soutien clair à tous les personnels d’enseignement, d’éducation, de direction et d’inspection, administratifs et techniques. Il importe également de faire un état exhaustif des contestations du principe de laïcité. L’article 1 de l’arrêté  du 19 février 2021 stipule : « Par ses avis et ses propositions, [le CSL] participe à la détermination des positions du ministère en matière de laïcité. Il peut être saisi par le ministre de toute question relative au principe de laïcité et aux valeurs de la République. […] Il participe à la formation des membres de la communauté éducative aux enjeux de la laïcité et des valeurs de la République dans l’espace scolaire».

Le 12 avril 2023, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye réforme le Conseil des sages de la laïcité. L’article 1 de l’arrêté paru ce jour même stipule : le CSL « agit sur saisine du ministre. Il rend ses avis et études au ministre. Il étudie les conditions de respect et de promotion des principes et valeurs de la République à l’école et dans les accueils collectifs de mineurs, notamment la laïcité, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la promotion de l’égalité des sexes et la lutte contre les discriminations. […] Il participe, à la demande des recteurs, de la direction générale de l’enseignement scolaire et de l’institut des hautes études de l’éducation et de la formation, à la formation des équipes académiques valeurs de la République et des membres de la communauté éducative aux principes et valeurs de la République dans l’espace scolaire. Les membres du Conseil ne peuvent intervenir dans les établissements que sur sollicitation des recteurs. »[2]

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HONORER SAMUEL PATY – HONORER LA REPUBLIQUE



Une initiative d’Unité Laïque
soutenue par Mickaelle Paty.

Avec le soutien de Mickaelle Paty, sœur de Samuel, qui porte le combat pour la vérité sur la mort de son frère, pour une laïcité pleine et entière, pour une école émancipatrice et pour la mémoire de Samuel Paty, Unité Laïque lance, ce 12 juin 2023, une initiative nationale.

Nous demandons à tous les maires, à tous les présidents d’exécutifs territoriaux, de donner le nom de Samuel Paty à une voie de leur commune ou à un établissement, de préférence à destination des jeunes Français.

Nous remercions tous les maires, les présidents d’intercommunalités, les présidents de conseils régionaux et départementaux qui ont déjà pris de telles initiatives. Ils sont une cinquantaine en France. Nous devons être des milliers.






Le Figaro Magazine : HONORER LA MÉMOIRE DE SAMUEL PATY,
UN COMBAT CONTRE LE « PAS DE VAGUE »



LA PRESSE ET LES MÉDIAS EN PARLENT

La carte interactive des initiatives
« Honorer Samuel Paty »








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Notre manifeste
pour que l’espace public
fasse honneur à
Samuel Paty,
ce héros de la République


La lettre de soutien de Mickaëlle Paty
à notre initiative

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Le triomphe de l’imposture pseudo-laïque

Il est temps de rompre avec la vision religieuse, communautariste et individualiste de la société, véhiculée par les associations qui cherchent à neutraliser la laïcité.

Publiée dans Le Point le 23 mai 2023, une tribune d’Aline Girard, secrétaire générale d’Unité laïque et auteur de Vers une société communautariste et confessionnelle. Le cas Samuel Grzybowski, éditions Pont 9, 2023.

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