Unité Laïque
L’affaire Dreyfus, quelle leçon pour le présent?

Il y a tout juste 130 ans, le 19 décembre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, inculpé pour haute trahison au profit de l’Allemagne, comparaissait devant un tribunal militaire. À l’issue d’un procès à huis-clos, expéditif et instruit uniquement à charge sur la base de documents falsifiés et gardés secrets, il était condamné le 22 décembre à la dégradation et à la déportation perpétuelle au bagne de Cayenne.

Ce brillant jeune officier, dont la famille, originaire d’Alsace, avait opté pour la France après la défaite de 1870 et la perte de l’Alsace-Moselle, se trouva ainsi, bien malgré lui, au centre d’une des plus emblématiques affaires politico-judiciaires de la IIIème république. Une République mise en danger par la collusion entre l’armée et une partie des responsables politiques et par le violent antisémitisme des ligues nationalistes d’extrême-droite.

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Boualem Sansal 34 jours en prison en Algérie

Boualem Sansal, notre honneur, leur déshonneur

Notre compatriote Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis le 16 novembre pour « atteinte à l’intégrité du territoire » est passible de la prison à perpétuité. Âgé de 75 ans et de santé fragile, il vient d’être à nouveau admis au pavillon pénitentiaire de l’hôpital d’Alger.

Arrêté dès sa descente d’avion en provenance de la France, il reste depuis détenu au secret. Son avocat français, Maître Zimeray, n’a pu obtenir de visa pour l’assister lors de sa demande de remise en liberté le 11 décembre dernier, en contradiction flagrante avec l’article 16 du décret n°62-1020 du 29 août 1962 . La mobilisation de son éditeur, Gallimard, de ses nombreux amis écrivains, artistes, membres de la société civile, s’est heurtée à l’intransigeance du gouvernement algérien, trop content de tenir la dragée haute à la France et de donner ainsi des gages de fermeté face à l’ancienne puissance coloniale. Les dictateurs qui tiennent ce pays sous le joug espèrent ainsi faire oublier leur incapacité à offrir à la population et à la jeunesse algérienne des perspectives d’avenir meilleur. Boualem Sansal n’a pas de sang sur les mains, il n’a commis d’autre délit que de « toucher à l’intouchable » : la lecture officielle de l’histoire de l’Algérie.

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La République folle de la messe

« Suite à la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le gouvernement n’assistera pas au Te Deum donné à Notre Dame. Mmes Poincaré (femme du président de la République) et Deschanel (femme du président de la chambre des députés) n’étant pas membres du gouvernement pourront par contre y assister. »

17 novembre 1918
Georges Clemenceau, communiqué officiel en réponse à l’invitation du cardinal-archevêque de Paris, Mgr Amette, à assister au Te Deum donné à l’occasion de la Victoire du 11 novembre 1918.

Les 7 et 8 décembre 2024, le président de la République a une fois de plus joué avec la laïcité comme un enfant aux gestes brusques manipulerait un inestimable trésor.

Le samedi 7 décembre, il a pris prétexte du mauvais temps pour se précipiter dans la cathédrale Notre-Dame et y tenir un discours présidentiel. Quelques jours plus tôt, devant les vives protestations suscitées par ce projet, il avait fait mine de reculer face à cette atteinte manifeste à l’article 35-1 de la loi de 1905 qui stipule « [qu’] est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte ».

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La laïcité, cathédrale de tous les français

ll y a 119 ans aujourd’hui, le 9 décembre 1905, après des semaines de débats enflammés à la Chambre et le vote des députés, la loi de Séparation des Églises et de l’État était promulguée.

Aussitôt le pape excommuniait tous les députés catholiques qui avaient voté le texte.

La Séparation n’est pas la loi de compromis lénifiant que s’entêtent à dépeindre les cléricaux et leurs alliés. Elle ne fut pas négociée entre l’État et les cultes mais elle fut imposée à ces derniers. La Loi de Séparation est un texte de combat destinée à libérer les citoyens du joug réactionnaire et clérical sur la société.

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Boualem Sansal 8 jours en prison en Algérie

La place de Boualem Sansal n’est pas en prison mais sous la coupole.

En exergue de son roman « Le village de l’Allemand » Boualem Sansal écrivait : [Dans ces pages] « il y a des parallèles dangereux qui pourraient me valoir des ennuis. Je m’en fiche, ce que j’avais à dire, je l’ai dit, point, et je signe ».

Ce sentiment de danser sur un volcan ne le quittait pas mais, contrairement à Kamel Daoud, son compatriote et ami, Boualem Sansal, malgré sa critique sans retenue du pouvoir algérien, n’était pas interdit de séjour en Algérie où il se rendait régulièrement. Aucune plainte n’avait été déposée contre lui. Pourtant, les autorités algériennes ont considéré que l’écrivain devait être embastillé et mis au secret dès sa descente d’avion à Alger, sans pouvoir joindre ni sa famille ni un avocat en violation du droit le plus élémentaire. Quel crime aurait commis cet homme libre, qui avait choisi la langue française pour construire une authentique œuvre littéraire et qui avait acquis récemment la nationalité française ?  L’agence de presse publique algérienne (APS), dans un communiqué d’une violence inouïe, a fustigé les positions « révisionnistes » et pour faire bonne mesure « prosionistes » de ce « pseudo-intellectuel » qualifié de « pantin utile » d’un prétendu lobby anti-algérien en France.

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Maintenir le délit d’apologie du terrorisme, une nécessité pour la République

La proposition de La France Insoumise (LFI) d’abroger le délit d’apologie du terrorisme constitue une attaque grave contre les fondements de notre République, en particulier contre son engagement indéfectible à lutter contre le terrorisme et les idéologies qui en découlent, dont l’antisémitisme.

En France, le délit d’apologie du terrorisme n’est pas un outil de censure, mais une arme juridique indispensable pour protéger nos concitoyens contre les discours qui banalisent ou glorifient les actes terroristes. Ces actes, souvent motivés par des idéologies haineuses, touchent notamment les Juifs, qui demeurent une cible privilégiée de ces violences.

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Vibrer au souvenir de Marc Bloch, lire son nom avec émotion

« Je suis juif, sinon par la religion, que je ne pratique point, non plus que nulle autre, du moins par la naissance. […] Je ne revendique jamais mon origine que dans un cas : en face d’un antisémite » (L’étrange défaite, 1940).

La décision d’Emmanuel Macron de faire entrer l’historien et résistant Marc Bloch au Panthéon a été annoncée à Strasbourg le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la Libération de la ville. Cette annonce a été faite dans le cadre prestigieux du Palais Universitaire, construit par les Allemands et inauguré avec faste par l’empereur Guillaume 1er de Prusse en 1884. Ironie de l’histoire, la famille de Marc Bloch, originaire de Fegersheim dans le Bas-Rhin,  avait fait le choix courageux, après la défaite de 1870, de rester fidèle à la France des Lumières et de l’universalisme en quittant l’Alsace devenue allemande.

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Boualem Sansal doit être immédiatement libéré

« Cher ami,
Ta lettre est un monument qui a déclenché en moi un torrent d’émotions.
Je ne te dis pas merci, ton geste est au-delà de ça. Si nous étions ensemble je t’aurais serré contre moi, en silence, puis on serait allés prendre un pot, en parlant de choses et d’autres, de la France et de ses merveilles, de sa culture et de sa langue qui nous donnent chaque jour notre pain quotidien, notre lait et notre miel.
Je t’embrasse cher ami et te dis à bientôt. Nous fêterons fraternellement et en compatriotes mon décret de naturalisation.
Boualem »
Extrait du message reçu de Boualem Sansal le 3 août 2022 à la suite de notre soutien à sa demande de naturalisation

L’association Unité Laïque apprend avec stupéfaction, ce jeudi 21 novembre 2024, que Boualem Sansal, écrivain d’origine algérienne, naturalisé français depuis peu, de retour en Algérie où il continue à séjourner régulièrement, a été arrêté par la police algérienne.

Nous ne connaissons pas les motifs de cette arrestation qui ne sont de toutes façons que des prétextes destinés à s’attaquer à un homme sans peur et sans reproche, qui, dans toutes ses déclarations et dans tous ses écrits, est un héraut de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la laïcité et pourfend tant l’obscurantisme islamiste que l’absence de démocratie qui mine l’Algérie.

L’association Unité Laïque est particulièrement sensible à la situation de Boualem Sansal, l’un de ses amis très proches. Nous avons œuvré, à sa demande, à l’aider à obtenir la nationalité française.

Unité Laïque s’élève avec vigueur contre cette arrestation arbitraire, réclame la libération immédiate de Boualem Sansal et défend sa liberté de voyager entre l’Algérie son pays natal et la France, son pays d’adoption, comme des million d’autres français.  Nous pressons le gouvernement français d’agir au plus vite avec fermeté pour faire libérer notre illustre compatriote.

Soutien total à cet homme de bien, à cet homme des Lumières, face à l’obscurantisme autoritaire qui jette une ombre de plus en plus menaçante sur l’Algérie.

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Ni oubli, ni pardon.

Le 13 novembre 2015, les islamistes, qui au nom de leur religion haïssent toutes les formes de liberté et de fraternité, franchissaient une étape de plus dans leur sanglante détestation des êtres humains.

Ils faisaient au Bataclan, propriété « juive », sur les terrasses des cafés de Paris et au Stade de France 133 morts et plus de 400 blessés.

Deux jours plus tard, les collabos de l’islamisme commettaient moralement l’irréparable à leur tour en signant la tribune de la honte dans Libération, mêlant les noms des islamistes les plus méprisables à ceux de laïques égarés.

Depuis rien n’a changé. Ni la haine islamiste, ni l’abaissement collaborationniste des idiots utiles, ni l’obsession antisémite.

Si, une chose a changé, fondamentale. Nous nous sommes réveillés. 

Nous menons une guerre à la bêtise humaine, au fanatisme, à la veulerie et à la lâcheté. Nous avons les moyens de la gagner.

Rejoignez-nous.

Ni oubli, ni pardon. 

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Des experts de l’ONU s’obstinent à cibler la France laïque

Le 28 octobre 2024, des experts nommés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont accusé la France de ne pas lutter contre les discriminations dont seraient victimes les femmes et filles choisissant de porter le hijab sur les terrains de sport. Ils mettent notamment en cause la décision du Conseil d’État d’autoriser la Fédération Française de Football d’édicter des règles prohibant le port d’insignes religieux pendant les matchs. Cet avis semblerait, selon eux, « sous-tendre que tout port du hijab dans l’espace public – expression légitime d’une identité et d’une croyance – est assimilable à une atteinte à l’ordre public ». « Toute limitation à ces libertés doit être proportionnée, nécessaire pour atteindre l’un des objectifs énoncés en droit international (sécurité, ordre et santé publique, droits d’autrui), et justifiée par des faits qui peuvent être démontrés, et non par des présomptions, des hypothèses ou des préjugés ». Fermez le ban.

Les experts signataires de cette déclaration dont la liste est disponible sur le site de l’une de ces très nombreuses agences que l’ONU finance et promeut avec zèle, se font les porte-paroles d’ONG et associations dont l’obsession semble être la laïcité et l’universalisme porteurs d’émancipation.

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Le premier jour

« Je connais bien ce peuple. Il n’a pas sur la peau un point qui ne soit douloureux, où il n’y ait un ancien bleu, une ancienne contusion, une douleur sourde, la mémoire d’une douleur sourde, une cicatrice, une blessure, une meurtrissure d’Orient ou d’Occident. »
Charles Péguy, à propos des juifs, dans Notre Jeunesse.

Le 1er avril 1933, les Nazis organisèrent un immense boycott des commerces, des cabinets d’avocats et des médecins juifs en Allemagne. Cette journée marqua symboliquement le début de l’éviction des Juifs de la société allemande. Elle suivait des années de montée de l’agressivité antisémite. Que pensèrent tous les autres Allemands, juifs et non-juifs, ce jour-là? Et encore, ils avaient une excuse… Ils ne pouvaient imaginer ce qui allait advenir, malgré les écrits génocidaires d’Adolf Hitler, tant cela paraissait monstrueusement grotesque et inhumain…

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LFI et l’abaya : quand la gauche radicale remercie ses agents électoraux.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que la France Insoumise, qui veut à toute force croire qu’elle a gagné les élections législatives et le faire croire aux Français, alors qu’elle n’a qu’un groupe de 75 députés (avant scission), ne remercie ses mandants communautaristes islamistes.

La volonté d’abroger la note de service sur l’interdiction du port de l’abaya à l’école publique, diffusée à l’instigation de Gabriel Attal, a été aujourd’hui affirmée par Rodrigo Arenas, le fossoyeur de la laïcité à la FCPE, récompensé en son temps par une circonscription imperdable offerte par LFI.

Si l’on y ajoute les autres obsessions islamogauchistes de LFI – pensons entre autres à la tentative en cours et bien engagée de légitimer le terme d’islamophobie – on voit bien que les Insoumis sont surtout les supplétifs de tout ce que l’islam radical et politique compte de plus antilaïque et de plus antirépublicain.

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Rien n’est jamais acquis à l’Homme…

Quand l’antisémitisme devient prétexte au triste badinage de Blanche G. et Guillaume M.

Louis Aragon, dans Le Voyage de Hollande, intitule un de ses poèmes « L’été pourri ». On conviendra que tant pour des raisons météorologiques que politiques, ce titre correspond parfaitement à la saison que nous traversons. Le titre du recueil aussi, d’ailleurs, qui nous rappelle que le 7 juillet nous risquons de nous donner comme chef un Geert Wilders à la française.

Dans ce poème résonne le quatrain suivant : Je me croyais libre / Sur un fil d’acier / Quand tout équilibre / Vient du balancier. Depuis quelques semaines ces mots qui en disent plus sur le libre-arbitre qu’un long traité, font immanquablement penser à nos humoristes héroïquement antisémites et islamogauchistes.

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Le 7 juillet, votez pour la République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Unité Laïque défend et promeut les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité qui animent le projet d’une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. L’universalisme est notre bannière.

A ce titre les ferments de division et d’exclusion semés sans relâche par le Rassemblement national, qui renvoient les individus à leur essence qui serait indépassable et qui détruisent la Nation politique au profit d’une vision ethnique de la société, sont pour nous la pire des réponses aux problèmes que connaît la République française.

C’est pourquoi Unité Laïque appelle à s’opposer démocratiquement, par le vote, à l’arrivée au pouvoir de ce parti qui a toujours combattu nos principes, ainsi qu’à tous les candidats, quelle que soit leur formation politique, qui fomentent le chaos, flattent les communautarismes et réveillent les démons antisémites et racistes qui sommeillent.

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La République au bord du gouffre.

Le dimanche 9 juin 2024, les résultats des élections européennes ont mis en lumière trois faits politiques majeurs.

  • La victoire de l’extrême-droite repeinte aux couleurs de la droite nationaliste, voire usurpant le qualificatif républicain qui, en additionnant les voix des petites listes, atteint désormais 40% des suffrages exprimés ;
  •  La défaite sans appel du parti présidentiel ;
  •  Le rééquilibrage à gauche au profit de la social-démocratie, sans que malgré tout la gauche radicale « antisioniste » ne recule.

A ce bilan très inquiétant s’est ajouté, comme un coup de tonnerre, certes redouté mais auquel on croyait peu, l’annonce précipitée par le président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale et d’élections législatives moins d’un mois plus tard.

Cette décision, grave et a minima critiquable, a jeté le pays dans un chaos politique que nous n’avions pas connu depuis le début de la Ve République.

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Sciences Po Paris n’appartient ni au Hamas ni aux activistes des campus américains.

Les événements qui se sont déroulés cette semaine à l’Institut d’études politiques de Paris marquent d’une pierre noire l’histoire de l’université française.

Par la faiblesse de sa réaction, par le laxisme qu’elle a choisi de manifester à l’égard de manifestants ayant occupé les locaux, la direction de Sciences Po a fait de ces journées des jours d’infamie. Ces manifestants arboraient les mains ensanglantées qui renvoient aux photos atroces du dépeçage de soldats israéliens par des émeutiers palestiniens le 12 octobre 2000. Ils scandaient le slogan « libérez la Palestine du fleuve à la mer », qui nie radicalement l’existence-même de l’état d’Israël, unique démocratie de la région.

La France n’est pas Israël ou Gaza, la France n’est pas non plus l’Amérique où s’opposent suprémacistes et ayatollahs du progressisme dévoyé.

Un étudiant courageux a décidé de prendre la parole ces dernières heures afin de dénoncer le climat antisémite fait de pressions physiques et morales subies tant par les étudiants juifs que par les non juifs qui auraient le malheur de ne pas soutenir le Hamas sans aucun esprit critique.

Que cette école, avec d’autres en régions, chargées de former l’élite de la haute fonction publique de demain, mais aussi des universitaires, des chefs d’entreprises et des citoyens engagés, ne réagisse pas devant un tel état de fait est un véritable crime contre notre université.

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ROBERT BADINTER EST MORT. LA REPUBLIQUE EST EN DEUIL.

Une des rares figures de géant, morale, politique, humaniste, républicaine en un mot, s’est effacée cette nuit dans la brume de la mort.
Robert Badinter nous a quittés.

Nous aurons désormais pour devoir de faire vivre la flamme de la République indivisible, laïque, démocratique et sociale sans lui, pour lui.

Cet exemple parfait de droiture, d’engagement, magnifique illustration de cet israélitisme français qui n’a pour seule mission que de rendre à la République ses bienfaits, par le comportement et l’action, doit rester notre guide. Nous savons qu’Elisabeth Badinter poursuivra son combat humaniste. Nous la saluons.

A l’heure où Unité Laïque fait entrer au Panthéon le symbole de la résistance des étrangers, orphelin du genocide arménien, ouvrier communiste, poète, apatride d’origine arménienne, nous devons lui associer la mémoire de cet autre homme de bonne volonté, orphelin de la Shoah, qui honore notre pays, la démocratie, la République. A notre tour il nous laisse orphelins.

A n’en pas douter, il sera lui aussi dans cette crypte de nos grands hommes, avec Zola, Jaurès, Jean Zay, Simone Veil et tous les grands résistants qu’il révérait. La patrie lui est déjà et pour toujours reconnaissante.

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ILS SONT VIVANTS !

Le 7 janvier 2015, les Lumières vacillaient.

La cavale sanglante de ceux dont nous ne prononcerons pas le nom, trois ans après celle de leur inspirateur toulousain, commençait, rue Nicolas-Appert.

Les bons vivants, les rigolards, les humanistes les rabelaisiens, les militants de l’humour, de la liberté d’expression et de la liberté de conscience, mouraient assassinés sous les balles de deux fanatiques à front bas, hurlant leur jouissance de tuer au nom de leur dieu, qu’ils salissaient pour toujours.

Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Charb, Elsa Cayat, Honoré, Bernard Maris, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaudin, Tignous, Wolinski, voyaient la mort en face.

Dans les deux jours qui suivaient, Clarissa Jean-Philippe, parce qu’elle représentait la loi et la protection des citoyens, comme ses deux collègues déjà cités, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada, parce qu’ils étaient juifs, comme Elsa Cayat, la seule femme qui ne fut pas épargnée par les barbares dans les locaux de Charlie, étaient à leur tour assassinés.

Neuf ans après, nous n’oublions pas. Nous ne pardonnons pas. Pas plus que Toulouse, que le Bataclan, que Nice, que les dizaines d’égorgements de victimes sans défense par des fanatiques islamistes sanguinaires. Pas plus qu’Arnaud Beltrame, Samuel Paty et Dominique Bernard.

Neuf ans après nous combattons encore et toujours. Un combat essentiel, émancipateur, démocratique, laïque et républicain contre l’islamisme, sanglant, obscurantiste, dictatorial. Le combat contre ses idiots utiles qui creusent sciemment et cyniquement la tombe de la liberté.

Notre combat s’appelle liberté, égalité, fraternité, laïcité.

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Des bougies à l’Élysée, mais où sont les lumières?

Monsieur le Président de la République, L’association Unité Laïque tient à faire part de son vif étonnement au sujet de la célébration de la fête juive de Hanouka le 7 décembre 2023 dans le Palais républicain de l’Élysée.

La France, République indivisible et laïque, s’est émancipée du Concordat depuis 1905. Certains de nos dirigeants, comme Georges Clemenceau, ont su en leur temps rappeler aux ministres des cultes insistants qu’ils étaient les représentants de tous les Français, à tout moment et en tout temps et non chacun à leur tour ; d’autres ont parfois oublié leur rôle de garants du principe constitutionnel de laïcité et de la Séparation des Églises et de l’État. Aucun, nous semble-t-il, n’avait jusqu’à présent assisté à la célébration d’une cérémonie religieuse dans le palais présidentiel.

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13 novembre 2015 – 13 NOVEMBRE 2023 – LE FANATISME ISLAMISTE CONTINUE DE TUER

Le 13 novembre 2015, les tueries islamistes qui endeuillaient la France depuis plusieurs années prirent un autre tour, celui du crime de masse. Au Bataclan, sur les terrasses des cafés et à Saint-Denis, cent trente morts et quatre cent treize blessés ensanglantaient le chemin de criminels islamistes se réclamant de Daesh.

Ce drame venait après l’errance assassine de Toulouse et Montauban, qui vit, du 11 au 19 mars 2012, un fanatique radicalisé tuer des soldats de la République et, pour la première fois depuis 1944 sur le sol français, des enfants juifs. Il venait après les 7, 8 et 9 janvier 2015 et la froide exécution des journalises de Charlie, des policiers dans les rues et des Juifs – encore – de l’Hypercasher.

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Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons !

A l’heure où les Juifs sont à nouveau une cible dans le monde, à l’heure où le nombre d’actes antisémites explose en France, Unité Laïque se félicite de l’appel lancé par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, intitulé « Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons ».

Unité Laïque s’associe à cet appel et demande à tous ses adhérents, à tous ses sympathisants, de rejoindre les cortèges qui se formeront dans toutes les villes de France ce dimanche 12 novembre 2023 en y portant haut et fort le nom d’Unité Laïque.

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Guillaume Meurice, l’ombre portée de Philippe Henriot.

Lettre ouverte à Mmes Sibyle Veil, présidente de Radio France et Adèle Van Reeth, présidente de France Inter.

Le 29 octobre 2023, M. Guillaume Meurice, humoriste « officiel » de France Inter, a franchi lors de son émission « Le moment Meurice », toutes les limites de l’indignité.

Le 7 octobre 2023, le Hamas, qui gouverne le territoire de Gaza depuis 2006, a accompli le pire acte d’inhumanité répertorié depuis les massacres perpétrés par les Hutus au Rwanda, avec une cruauté barbare que même les assassins de la Shoah par balle n’ont pas égalée. La réplique israélienne, légitime et justifiée, a été retardée de trois semaines pour permettre aux populations gazaouies de se replier, ce que cette organisation terroriste les empêche de faire. Les Israéliens, quels que soient leurs dirigeants actuels, sont des démocrates et le démontrent dans la rue depuis des mois. Ils sont en arme depuis soixante-quinze ans pour éviter l’anéantissement que leur promettent les organisations terroristes et les pays arabo-musulmans du Proche et du Moyen-Orient, car pour eux il n’y aurait qu’une seule défaite. Les mensonges du Hamas sont désormais avérés et aucun des chiffres de victimes produits par ces fanatiques n’est crédible.

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13 OCTOBRE 2023 – 16 OCTOBRE 2020 – SAMUEL PATY, MARTYR PRECURSEUR

Ce vendredi 13 octobre 2023, jour de la prière musulmane, décrété « jour de rage » par les tortionnaires terroristes du Hamas, en Israël, mais aussi en interpellant les musulmans du monde entier, l’irréparable s’est de nouveau produit. Un fanatique musulman, un Tchétchène fiché S, s’est introduit dans la cité scolaire Gambetta-Carnot d’Arras où il a égorgé au cri de Allahou Akbar un enseignant du lycée et a blessé plusieurs autres personnes.

L’islamisme est un cancer que nos sociétés démocratiques doivent éradiquer sans pitié si nous voulons continuer à vivre libres.

Plutôt que de s’attaquer aux fondements de notre république indivisible, démocratique, laïque et sociale, nos dirigeants feraient mieux de s’appuyer sur la puissance de cet idéal et de le renforcer par tous les moyens possibles. Ce n’est qu’ainsi que nous arriverons tous ensemble, citoyens français de toutes origines et de toutes opinions, à vaincre ce nazisme du 21ème siècle qui s’attaque comme toujours aux juifs, aux femmes, aux enseignants, aux homosexuels, aux libertés publiques et qui tente par tous les moyens d’imposer la peur, l’autocensure, les règles obscurantistes et insoutenables de la charia.

Ces agissements criminels se font désormais avec l’aide consciente ou inconsciente de certaines institutions, internationales, européennes et mêmes françaises, au nom d’une vision dévoyée et victimaire des droits des individus et avec le lamentable soutien de partis qui se disent de gauche, mais qui ont choisi aujourd’hui cyniquement la voie du déshonneur pour atteindre un pouvoir qui, espérons-le, leur échappera toujours.

Unité laïque présente ses condoléances les plus sincères aux familles et aux proches de toutes les victimes de ces actes innommables et demande que les mesures les plus fermes et les plus sévères soient prises contre tous les foyers de la haine islamiste qui gangrènent notre pays.

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Entendez-vous, en Iran, le bruit sourd du mur de la peur qui se fissure ?*

*Mots écrits par Narges Mohammadi le 16 septembre 2023, jour anniversaire de la mort de Mahsa Amini, avant de brûler symboliquement son foulard dans la cour de la prison d’Evin, où elle est détenue.

Le vendredi 6 octobre 2023, l’Iranienne Narges Mohammadi a reçu le prix Nobel de la paix. Le comité récompense « son combat contre l’oppression des femmes en Iran et son combat pour la promotion des droits humains et de la liberté pour tous ».

Cette combattante qui ne plie pas, ne rompt pas, depuis vingt ans, enchaînant les peines de prison iniques infligées par les enturbannés intégristes iraniens, est une héroïne qui nous montre le chemin de l’émancipation.


Comme nous l’écrivions il y a trois semaines dans notre tribune publiée par Marianne (« Nous devons nous opposer à l’offensive généralisée de l’islam intégriste contre la liberté des femmes » (marianne.net)), en rappelant les mots de l’actrice iranienne Golshifteh Farahani (« Libérer sa chevelure est un geste symbolique sans précédent. Le voile est la base de l’oppression islamique sur la femme. S’il tombe, le reste s’effondrera »),  Narges Mohammadi ne se bat pas, comme voudraient nous le faire croire en France les islamistes et leurs idiots utiles, pour un hypothétique « droit » de porter ou de ne pas porter le hidjab.

Elle se bat pour faire tomber la théocratie islamique iranienne, qui, comme tous les pouvoirs islamistes dans le monde, en France et ailleurs, utilise le voilement des femmes comme le premier pas indispensable à leur soumission et à leur retrait du monde, à la séparation des musulmans du reste des peuples parmi lesquels ils vivent.

Unité Laïque soutient en Iran, en Afghanistan, en France et partout où il se déploie, le combat des femmes soumises au joug islamiste et intégriste, pour recouvrer ou conserver leur liberté.

Unité Laïque organise, le 23 novembre 2023 un café laïque sur la situation et le combat des femmes iraniennes. Découvrez nos invités et inscrivez-vous dès à présent en suivant ce lien : Femmes, vie, liberté. Où en est la lutte des femmes iraniennes ? – Unité Laïque (unitelaique.org).

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Furia Abaya

Unité Laïque soutient sans réserve la décision de M. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, d’interdire, dans le cadre de la loi du 15 mars 2004, le port de vêtements manifestant ostensiblement les convictions religieuses des élèves.

On sait que depuis plus d’un an, les prédicateurs islamistes mènent une offensive concertée sur les réseaux sociaux et dans les lieux de prière qu’ils contrôlent pour inciter par la pression morale, la culpabilisation, l’excitation des instincts d’appartenance tribale, les jeunes filles et les jeunes hommes de religion ou de tradition musulmane à s’affubler d’abayas ou de qamis dans leur activité scolaire.

Cette campagne a pour but de faire céder la laïcité, de remettre en cause les principes d’égalité et de liberté de conscience de notre République et de séparer les jeunes Français musulmans, en particulier les femmes, du reste de leurs concitoyens, afin d’imposer progressivement une société « charia-compatible », selon l’expression de Florence Bergeaud-Blackler.

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MEDINE ET EELV : L’ISLAMOGAUCHISME N’EXISTE PAS.

Le 24 août 2023 le rappeur Médine sera invité au Havre à l’Université d’été d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) par Léa Balage El-Mariki, organisatrice de la manifestation, pour échanger avec la chef d’EELV, Marine Tondelier, sur le thème « La force de la culture face à la culture de la force ».

Il est vrai que Médine coche toutes les cases. Il se dit engagé contre les violences policières et en faveur des quartiers populaires ; défenseur de Nahel, il stigmatise le racisme dans la police. Bref, comme le confirme Marine Tondelier, EELV et le rappeur « ont beaucoup de combats communs ». Cela serait sans grande importance et ne ferait que confirmer les positions d’EELV en matière d’ordre républicain et la course démagogique et opportuniste de ce parti à la victimisation des habitants des quartiers, si Médine n’avait pas d’autres cordes à son arc, qu’il n’hésite pas à bander dès que l’occasion lui en est donnée.

Le chanteur de variété, Havrais de naissance, a été l’ambassadeur de l’association Le Havre du savoir bien qu’il s’en défende aujourd’hui alors que c’est l’association elle-même qui le désignait ainsi il y a une dizaine d’années. Souvenons-nous que Le Havre du savoir est une officine frériste qui n’a jamais caché ses liens avec le CCIF, organisation désormais interdite en France du fait de ses menées subversives. Le rappeur est d’ailleurs intervenu dans des tables rondes et sur YouTube avec ses amis Marwan Muhammad, Tariq et Hani Ramadan ou encore Hassan Iquioussen.

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La République joue contre son camp

Les DDEN, Unité Laïque et quatre autres associations laïques ont déféré le 12 juillet 2023 devant le Conseil d’État pour excès de pouvoir, le protocole d’accord relatif à la mixité sociale et scolaire, signé le 17 mai 2023 entre le ministre de l’Éducation nationale et le secrétariat général à l’enseignement catholique (SGEC).

Le protocole d’accord relatif à la mixité sociale et scolaire, signé le 17 mai 2023 entre le ministre de l’Éducation nationale et le secrétariat général à l’enseignement catholique (SGEC), a été déféré pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État le 12 juillet 2023 par six organisations : la Fédération des Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale (FDDEN), le Comité Laïcité République (CLR), l’Association ÉGALE, le Grand Orient de France, l’Union des familles laïques (UFAL) et l’Association Unité Laïque.


Ces organisations démontrent que le protocole transgresse les dispositions constitutionnelles et législatives relatives aux rapports entre l’Etat et les établissements d’enseignement privés sous contrat, définis par la loi Debré de 1959 -loi que par ailleurs les auteurs du recours contestent depuis son origine.

Aucun « réseau », confessionnel ou non, n’est admis à contracter avec l’État, mais uniquement des établissements privés, pris individuellement. La loi l’avait d’ailleurs clairement établi, en faisant du « caractère propre » une spécificité de chaque établissement.

La République joue contre son camp en oubliant en l’espèce ses principes fondateurs, dont la laïcité et l’égalité. Le service public de l’éducation nationale en est dénaturé.

Ce protocole signé par l’État avec le SGEC, service officiel de l’Église, qui instaure de plus un dialogue entre les services de l’éducation nationale et « l’autorité diocésaine », constitue une entorse directe à la loi du 9 décembre 1905 de « séparation des Églises et de l’État » qui interdit toute reconnaissance d’un culte par la République.

De surcroît, il méconnaît l’existence d’autres établissements revendiquant un « caractère propre » catholique, mais qui ne relèvent pas du SGEC, ainsi que des quinze autres « fédérations » d’établissements privés sous contrat relevées par la Cour des comptes, dans son rapport du 1er juin 2023 consacré à ce sujet. Le protocole conclu avec le seul SGEC introduit ainsi une double rupture d’égalité :

– entre établissement privés sous contrat, d’une part, en privilégiant les seuls relevant du SGEC ;

– entre enseignement public – compte tenu des sujétions particulières qu’il assume – et établissements d’enseignement privés dépendant du SGEC d’autre part.

Nos six organisations continueront de défendre sans relâche la mission irremplaçable de l’École publique laïque, indépendante de toute doctrine. C’est le dualisme scolaire issu du subventionnement des établissements privés sous contrat qui reproduit, aggrave et légitime les inégalités sociales et culturelles, interdisant toute véritable mixité sociale et scolaire.


Loin de remédier à ces inégalités, le protocole 17 mai 2023 introduit une rupture d’égalité entre l’ensemble des établissements et engage l’État à envisager des aides prohibées par la loi qu’il a la charge d’appliquer.


Paris le 19 juillet 2023

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Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme. Entretenir la confusion

Depuis quelques semaines, la Fédération nationale de la libre Pensée (FNLP) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) réclament avec insistance le soutien du monde laïque face aux critiques dont ces deux associations font l’objet.
Beaucoup, à l’évocation de ces deux noms qui se sont illustrés dans le combat laïque et républicain depuis la fin du 19e siècle, se sentent tenus de leur apporter leur appui.
Mais, en 2023, à qui donnent-ils ainsi ce blanc-seing laïque et républicain et à quel propos ?

Depuis le début des années 2000, la FNLP, au nom du tiers-mondisme et d’une vision binaire de la société, a sacralisé l’islam en tant que religion des opprimés. Elle a voulu rendre impossible toute critique de l’islamisme et du conservatisme religieux exacerbé de cette religion qui n’a pas encore été sécularisée par la pensée des Lumières et par la République. A ce titre, cette association a adopté tous les travers de la pensée islamogauchiste et qualifie de fasciste toute critique de l’islam et même de l’islamisme, peu sensible aux effets dévastateurs de l’intégrisme musulman sur notre pays.

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L’école des jeûnes. Du grignotement des libertés au nourrissement des croyances

L’administration d’un collège de la banlieue parisienne, plus radicale que l’islam lui-même, propose aux familles musulmanes d’aller encore plus loin dans l’intégrisme religieux que ne le stipulent Coran et Hadiths.

Nulle part en effet il n’y est prescrit de contraindre des enfants prépubères à jeûner durant le ramadan. Consternation, colère, incrédulité ou indignation, que dire et ressentir face à cette énième violation du principe de laïcité dans le lieu même qui l’a vu naître ?

Les faits

  • Une note envoyée aux parents d’élèves, émanant du principal d’un collège.
  • Note concernant uniquement la période du ramadan
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L’indispensable lutte contre la ségrégation scolaire

« Le premier devoir d’une République est de faire des républicains ; pour faire un républicain, il faut prendre l’être humain si petit et si humble qu’il soit (un enfant, un adolescent, l’homme le plus inculte, le travailleur le plus accablé par l’excès de travail) et lui donner l’idée qu’il peut penser par lui-même, qu’il ne doit ni foi ni obéissance à personne, que c’est à lui de chercher la vérité et non pas à la recevoir toute faite d’un maître, d’un directeur, d’un chef quel qu’il soit, temporel ou spirituel. »

C’est par ces mots que Ferdinand Buisson entendait donner une définition substantielle de la République et des missions qui lui reviennent. Dans ce cadre, l’école publique est amenée à jouer un rôle central pour apprendre à nos enfants, indépendamment de leurs origines, à s’émanciper et à devenir des citoyens, dotés de raison et d’esprit critique.

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