Unité Laïque
La ressource « Enquêtes et études »

Unité laïque met à la disposition de ses membres et de toute personne ou association engagée dans la défense des valeurs de la République et la promotion de la laïcité des ressources permettant d’illustrer et étayer l’engagement et la conviction laïques. Ces ressources se veulent des outils et des aides à la réflexion, à l’information et à la formation des laïques. Elles sont variées et mettent en valeur des informations récentes ou plus anciennes.

Au cours des années les plus récentes, les instituts de sondage ont souvent interrogé les Français sur leur rapport à la laïcité et sur la situation de la laïcité en France. Ils ont cherché à connaître soit l’opinion de l’ensemble des Français, soit l’opinion de secteurs de population (les jeunes, les enseignants, les fonctionnaires, les catholiques, les musulmans, etc.). La situation de l’école et l’état d’esprit des enseignants font désormais l’objet de nombreux sondages.

Unité laïque propose ici une sélection d’enquêtes, réalisées principalement par l’Ifop associé selon les cas à des associations ou des titres de presse. Le plus souvent en lien avec l’actualité, ces enquêtes permettent d’approfondir la réflexion des citoyens et d’éloigner certaines idées reçues.

Baromètre auprès des parents d’élèves du primaire et du secondaire : vague 2023

À l’occasion de la rentrée scolaire 2023-2024, l’Ifop et SOS Éducation publient la 3ème vague de leur baromètre menée auprès des parents d’élèves du primaire et du secondaire, afin de connaitre leurs attentes et leur degré de satisfaction à l’égard du système scolaire. Alors que l’éducation est largement mise au cœur de la politique d’Emmanuel Macron, 1 004 parents d’élèves y donnent leur avis sur l’action du Gouvernement sur l’enseignement, expriment ce qu’ils pensent des établissements scolaires (notamment celui de leur enfant) tout en donnant plus globalement leur regard sur l’école. Permettant de prendre le pouls de l’opinion sur des éléments mesurés depuis plusieurs années, cette enquête met notamment au jour la problématique des faits de violence scolaires dans des proportions qui se révèlent très préoccupantes.

LES CHIFFRES CLÉS

1 – Le nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal amorce son mandat avec une cote de popularité pour le moins limitée : 43 % seulement des parents d’élèves en ont une bonne opinion, soit une proportion similaire à celle observée pour son prédécesseur Jean-Michel Blanquer a l’été 2019 (43 %).

2 – Il est vrai que sa popularité est plombée par la défiance structurelle des parents d’élèves à l’égard de la capacité de l’institution scolaire à résoudre les grands problèmes de l’école… Les deux tiers n’ont pas confiance dans sa capacité à résoudre les violences à l’école (69 %) ou la baisse du niveau des élèves (68 %).

3 – Les parents souhaitent que le nouveau ministre aille encore plus loin dans le détricotage du BAC à la « Blanquer » : les deux tiers des parents interrogés (67 %) réclament ainsi un retour à « un baccalauréat dont l’obtention serait basée sur les résultats en examen national et non sur ceux obtenus au contrôle continu ».

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Le regard des Français sur la situation de l’école et de l’enseignement. Balise d’opinion #234

A quelques jours de la rentrée scolaire, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a mené auprès des Français un état des lieux et des perspectives d’évolutions de l’école.

Les personnes interrogées voient comme principale priorité de l’école la transmission à chacun des connaissances et des savoirs (cité par 86%, en baisse de 3 points en un an), loin devant la formation des citoyens (38%, + 6 pts) ou la favorisation de l’intégration et la réduction des inégalités (stable). Seuls 5% des Français imaginent que l’école doit permettre la sélection des meilleurs (en particulier les électeurs d’Éric Zemmour de 2022 : 14%).

Les Français ont des opinions très variées sur le fonctionnement de l’enseignement selon le niveau. Toutefois, en un an, l’opinion est globalement devenue davantage critique. Ainsi les trois quarts (74%) déclarent que l’école maternelle fonctionne bien (moins 3 points par rapport à 2022), 60% pour le primaire (-5 pts), 43% pour l’enseignement supérieur (-9 pts) et seulement 35% pour le lycée (-6 pts) ou 33% pour le collège (-8 pts). En outre, les Français estiment toujours que la situation se dégrade à tous les niveaux, excepté l’école maternelle. Pour 69% des Français, la situation se dégrade dans les collèges, pour 69% dans les lycées (2 point de plus qu’en 2022), 61% dans l’enseignement supérieur, 53% à l’école primaire et 34% à l’école maternelle.

La nomination de Gabriel Attal au poste de ministre de l’Éducation nationale divise l’ensemble des Français. Celui-ci réunit toutefois un niveau de confiance rare en cette période de défiance envers le personnel politique et le Gouvernement. En effet, près de la moitié des Français disent faire confiance au nouveau ministre (45%) contre une majorité affirmant pas lui faire confiance (55%). Cette confiance est particulièrement présente parmi les sympathisants des Républicains (87%) ou chez Renaissance (86%). A l’opposé ce sont les partisans de la France insoumise qui lui accorde le moins leur confiance (21%, et 38% parmi les proches du Rassemblement national).

Accéder ici aux résultats du sondage

Baromètre du lien social : qu’est-ce qui unit les Français en 2023 ?

Dans un contexte de tensions sociales particulièrement élevées depuis le début de l’année 2023, Ipsos, Sopra-Steria et le groupe EBRA (premier groupe de presse français avec neuf quotidiens régionaux) ont choisi de s’intéresser à ce qui unit les Français. Ce nouveau baromètre met en valeur l’existence de nombreux éléments auxquels les Français sont attachés, qui les rassemblent et qui contribuent selon eux au maintien du lien social. Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 1500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Le lien social en France : entre scepticisme national et optimisme local

Dans l’ensemble, les Français se montrent partagés sur l’état du lien social. S’ils ont globalement le sentiment que l’état du lien social n’est pas bon aujourd’hui en France (seuls 34% estiment qu’il est bon), ils sont plus positifs sur leur lieu de vie : 65% considèrent que le lien social est bon là où ils vivent.  Ce lien social semble cependant se détériorer, que ce soit en France (79%) ou là où les répondants vivent (57%). 

Les facteurs qui renforcent le lien social en France

Malgré cette vision relativement négative de l’état du lien social, on constate l’existence de nombreux éléments ou institutions qui contribuent aujourd’hui au rassemblement des Français et au maintien du lien social. 

Certains éléments sont identifiés par les répondants comme contribuant à rassembler les Français, et en premier lieu la gastronomie (citée par 36% des Français interrogés) et le modèle de protection sociale (32%).  Les Français affichent une certaine unanimité sur la contribution de certains éléments au rassemblement des Français, et notamment la langue française (88% estiment qu’elle joue un rôle important) et les différents éléments liés à la République : l’école (87%), les valeurs de la République (79%) ou la laïcité (78%).  

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Religion au travail : croire au dialogue. Baromètre du Fait Religieux en Entreprise 2020-2021

Le Baromètre du Fait religieux en entreprise fournit chaque année une photographie précise des faits religieux au sein des entreprises en France, un phénomène à la fois révélateur des évolutions de la société et qui peut avoir de réels impacts sur les relations de travail et sur l’entreprise. Le sujet religieux étant source de nombreux fantasmes et d’idées préconçues, le Baromètre a pour but de l’objectiver afin de permettre aux acteurs concernés de mieux le comprendre. 

Pour cette huitième édition du Baromètre (2020-2021), l’Institut Montaigne s’associe, pour la seconde fois, après sa septième édition (2019), à l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE). Jusqu’en 2018, il était le fruit d’une collaboration entre Randstad et l’OFRE. 

L’auteur du Baromètre, Lionel Honoré, a piloté une enquête d’opinion auprès de plus de 1 120 managers et conduit des entretiens qualitatifs au sein d’entreprises concernées par ces enjeux. Sur cette base, son analyse est suivie de recommandations actionnables à plusieurs niveaux pour encadrer au mieux l’évolution du fait religieux en entreprise, tout en garantissant à chaque salarié des conditions de travail épanouissantes. 

Qu’est-ce que le fait religieux en entreprise et comment se révèle-t-il ? Quel impact a-t-il sur le fonctionnement de l’entreprise et le bien-être des salariés ? 

La présence du fait religieux en entreprise devient de plus en plus significative. Cela va de pair avec la progression de la place qu’occupe le travail dans la vie des personnes. De plus en plus, on observe que les entreprises attendent de leurs salariés une implication plus personnelle et plus engageante. La logique « venez comme vous êtes » s’est progressivement imposée, et elle est prise au mot par les salariés croyants.
 
Par ailleurs, derrière cette progression se dessine plus largement la question de la place de la religion dans la société. C’est une évolution sociale et sociétale qui se retrouve en entreprise. Il s’agit également de l’équilibre entre d’une part les principes religieux et d’autre part les principes républicains et le fonctionnement de la société. Comment positionner les discours religieux par rapport aux autres systèmes de régulation de vie commune ?

Le fait religieux en entreprise est de mieux en mieux compris et intégré mais il reste problématique dans une minorité de cas.

Le fait religieux en entreprise est de plus en plus accepté. Les managers sont plus habitués à le gérer, les salariés en parlent mieux. 70 % des comportements des salariés pratiquants sont perçus comme peu perturbateurs, ne gênant pas la bonne réalisation du travail. Contrairement aux idées reçues, le fait religieux n’est, dans la grande majorité des cas, pas une cause de tensions sur le lieu de travail.

Dans une minorité des cas, le fait religieux en entreprise devient problématique. 19,5 % des situations qui nécessitent une intervention managériale (54 %) sont qualifiées de problématiques. Par ailleurs, parmi les 66,7 % de faits religieux repérés en entreprise, on compte 12 % de comportements rigoristes (contre 8 % en 2019). 

En outre, la part des conflits et blocages afférents a augmenté par rapport à 2019 (16 % des cas en 2020-2021, contre 12 % en 2019). Le fait religieux majoritaire reste… le fait invisible. En effet, beaucoup de pratiquants choisissent de ne pas montrer leur religion au travail. Ce choix peut être librement consenti ou par peur de stigmatisation.

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Le regard des Français sur la laïcité

Alors que le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a indiqué ce dimanche 7 mai qu’environ 500 cas d’atteintes à la laïcité avaient été recensés en mars dans les écoles, collèges et lycées, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a interrogé les Français sur leur regard concernant la laïcité.

D’une part, la laïcité est perçue comme menacée par une nette majorité de Français (67%), un chiffre majoritaire dans toutes les catégories de la population, mais qui baisse tout de même de 11 points par rapport à octobre 2019 : période marquée par l’assassinat de Samuel Paty.

D’autre part, concernant la définition donnée par l’opinion au principe de la laïcité, la séparation des religions et la politique (28%) prime, avant le fait d’assurer la liberté de conscience (23%) et de mettre toutes les religions sur un pied d’égalité (21% contre 32% en 2005, soit une baisse significative de 11 points).

En outre, une large majorité de Français (71% en mai 2023) souhaite garder la loi de séparation des églises et de l’Etat telle qu’elle est – un chiffre stable dans le temps (70% en 2020) – contre 21% qui désirent l’assouplir et 8% (contre 5% en mars 2019) la supprimer.

Enfin, une minorité de Français (27%) adhère à la suppression des jours fériés qui font référence aux fêtes religieuses dans le calendrier républicain (Pâques, l’Ascension…), en remplaçant ces jours fériés par d’autres célébrations ou “fêtes laïques”. En s’intéressant à la proximité politique, notons que les sympathisants d’Europe Ecologie les Verts se distinguent et sont les seuls à y être majoritairement favorables (53%).

Consultez ici les résultats du sondage

Le regard des Français sur le port de signes religieux par les élèves

Alors que le respect de la laïcité en milieu scolaire devient un sujet de plus en plus tendu, l’Ifop a interrogé pour Paris Première les Français (échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus)sur leur adhésion au port de signes religieux ostensibles par les élèves dans les collèges et les lycées publics.

Plus des trois-quarts des Français (77%) demeurent opposé au port de signes religieux ostensibles (croix, voile, kippa, etc.) par les collégiens et lycéens du public. La moitié de la population (47%) s’y déclare même « très opposé ». La minorité adhérant au port de signes religieux ostensibles à l’école recule légèrement depuis 2020, atteignant aujourd’hui 23% des Français (-2 points).

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Observatoire des enseignants face à l’expression du fait religieux (Volet 2) : Les atteintes à la laïcité et les tensions religieuses à l’école

Alors que le meurtre d’une professeure à Saint-Jean-de-Luz (22 février) vient de bouleverser une communauté éducative encore traumatisée par l’assassinat de Samuel Paty, ce drame a mis en évidence un problème de fond souvent sous-estimé : les différentes violences auxquelles sont confrontées les enseignants dans l’exercice de leur fonction.

Dans le cadre de l’« Observatoire des enseignants face à l’expression du fait religieux », l’Ifop et la revue Ecran de veille publient aujourd’hui des données permettant d’avoir une idée de l’ampleur d’un type précis d’agressions – celles liées à des tensions religieuses ou identitaires – mais aussi des différentes atteintes à la laïcité auxquelles les enseignants sont exposées dans l’enceinte de leur établissement.

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Le regard des Français sur l’obscurantisme

Un sondage mené auprès d’un échantillon de 1502 personnes, en partenariat avec l’Association du corps préfectoral.

L’obscurantisme : un objet peu connu mais dont les Français parviennent à définir les contours

Dans le cadre de cette étude, nous avons tenté de comprendre quelles étaient les représentations des Français à l’égard de l’obscurantisme à travers une question ouverte. L’analyse des témoignages recueillies – les sondés étaient invités à évoquer les mots, idées et courants de pensées qu’ils associaient à l’obscurantisme – montrent un objet encore peu connu avec des représentations très diverses. Alors que Le Larousse définit l’obscurantisme comme l’attitude des personnes qui s’opposent à la diffusion de l’instruction, de la culture, c’est bien cette idée de manque de connaissances, de fermeture d’esprit qui s’impose en premier lieu (19% des témoignages y font référence). Viennent ensuite les univers de la religion et de l’intégrisme religieux (18%), le complotisme (15%), l’extrémisme politique (7%) ou encore les sectes (7%).

Les sectes (76%) et les mouvements complotistes (71%) sont d’ailleurs très largement perçus par les Français comme étant parcourus par des formes d’obscurantisme, devant les mouvements d’ultra-droite (62%) et les mouvements d’ultra-gauche (56%). Si les religions en général sont associées par plus d’un Français sur deux à l’obscurantisme (56%), une hiérarchie entre les trois grands monothéismes se dégage. L’Islam est ainsi plus vue comme étant traversée par des formes obscurantistes (62%), que le christianisme (45%) ou le judaïsme (43%).

Des représentations ambivalentes entre prise de conscience et mise à distance    

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Génération TikTok, Génération “toctoc”? Enquête sur la mésinformation des jeunes et leur rapport à la science et au paranormal à l’heure des réseaux sociaux

A l’heure où TikTok s’impose comme le réseau social préféré des jeunes français, que sait-on de l’impact de cette plateforme sur ses utilisateurs, qui sont de plus en plus nombreux à l’utiliser pour se divertir mais aussi pour s’informer ? Alors que la crise sanitaire a été un terreau propice à l’essor des théories complotistes dans un contexte de défiance généralisée envers les autorités, la Fondation Reboot et la Fondation Jean-Jaurès ont commandé à l’Ifop une enquête auprès des jeunes visant à mesurer leur porosité aux contre-vérités scientifiques et ceci au regard de leur usage des réseaux sociaux. Entre platisme, astrologie, créationnisme, sorcellerie et vaccinophobie, cette étude montre la sécession d’une partie de la jeunesse avec le consensus scientifique : les adeptes des thèses conspirationnistes et plus généralement des croyances irrationnelles étant particulièrement nombreux chez les jeunes, notamment chez ceux qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux.

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Laïcité : pourquoi le ministre de l’Éducation devrait s’inquiéter.

Le Point, 23 décembre 2022

Pour Unité Laïque,
par Aline Girard, secrétaire générale d’UL

TRIBUNE – Le ministre de l’Éducation doit prendre des mesures fortes face aux atteintes à la laïcité à l’école, estime Aline Girard, d’Unité laïque.

Pour répondre à ce phénomène, encore faut-il bien le mesurer et bien l’évaluer à l’échelle nationale », déclarait, prudent, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, à propos des entorses à la laïcité à l’école mesurées chaque mois par son ministère. À l’occasion de la Journée nationale de la laïcité du 9 décembre 2022, l’Ifop a publié une grande enquête dont Le Point s’est largement fait l’écho, visant à évaluer l’ampleur et l’évolution de ces atteintes au principe de neutralité religieuse dans l’espace scolaire.

Permettant de mesurer des problèmes qui ne sont pas signalés à l’administration, l’étude de l’Ifop montre que les signalements recensés par le ministère et publiés mensuellement ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une poussée du religieux beaucoup plus large. La « stratégie d’entrisme salafo-frériste » signalée par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) et les services de renseignements territoriaux au mois d’août 2022 semble porter ses fruits si l’on en juge par une hausse des revendications vestimentaires (abayas, kamis) qui n’affecte pas que les zones d’éducation prioritaire, sans surprise le plus touchées.

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Les enseignants face à l’expression du fait religieux à l’école et aux atteintes à la laïcité

« Pour répondre à ce phénomène, encore faut-il bien le mesurer et bien l’évaluer à l’échelle nationale » déclarait Pap Ndiaye à propos des entorses à la laïcité à l’Ecole mesurées chaque mois par son Ministère. A l’occasion de la journée nationale de la laïcité (9 décembre), l’Ifop publie donc pour la revue mensuelle Ecran de Veille une grande enquête visant à évaluer l’ampleur et l’évolution de ces atteintes au principe de neutralité religieuse dans l’espace scolaire. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 enseignants du primaire et du secondaire, cette étude montre que la loi interdisant les signes religieux à l’Ecole (2004) n’empêche pas une montée des manifestations identitaro-religieuses aussi bien en classe que durant d’autres moments de la vie scolaire (ex : cantine, sorties scolaires…). Permettant de mesurer des problèmes qui ne sont pas signalés à l’administration, cette étude tend ainsi à montrer que les signalements recensés par les équipes du Ministère (ex : VALEREP) ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une poussée du religieux beaucoup plus large : la « stratégie d’entrisme salafo-freriste » signalée par le CIPDR (L’Express, 23 août 2022) au mois d’août semblant porter ses fruits si l’on en juge par une hausse des revendications vestimentaires (ex : abayas) qui n’affecte que les zones d’éducation prioritaire.

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Les Français face à la question de l’islamisme et du communautarisme islamique à l’heure de la campagne présidentielle

Dans le cadre d’une grande enquête auprès de 3 000 personnes que l’Ifop a menée pour Ecran de Veille, les Français ont été amenés à se prononcer sur les propositions des candidats à l’élection présidentielle en matière de lutte contre l’islamisme, la radicalisation et plus largement les rapports entre l’Etat et les religions. Il en ressort que cette thématique, largement présente dans l’espace médiatique, ne laisse pas les Français insensibles. De forts clivages apparaissent, mettant en exergue une certaine polarisation politique, entre ceux percevant l’islamisme comme un danger et ceux au contraire ne le percevant pas comme tel. Des déterminants sociaux, culturels et politiques apparaissent comme jouant un rôle central dans les opinions et perceptions des Français sur le sujet.

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Le rapport des Français à l’islam, à la laïcité et à la menace terroriste

Sondage 23/03/2022

A quelques semaines des élections présidentielles, l’IFOP a mené pour ELNET France une étude interrogeant les Français sur leur rapport à l’Islam, à la laïcité et à la menace terroriste. Ces thématiques sont en effet au cœur des discours de certains candidats à l’élection présidentielle comme Éric Zemmour et Marine Le Pen, mais également sources de nombreux clivages au sein de la société plus largement, en raison des cicatrices laissés depuis les attentats commis par Mohammed Merah il y a maintenant dix ans, puis ceux de 2015, et plus récemment les assassinats du Père Hamel et de Samuel Paty.

Les Français évaluent toujours très majoritairement la menace terroriste comme élevée (79%, dont 27% « très élevée »). L’islamisme est perçu comme un danger pour la République par plus des trois-quarts des Français. Il est alors intéressant de noter que la loi adoptée en août 2021, destinée à conforter le respect des principes de la République, rassure. Une nette majorité de Français déclare qu’il existe une distinction claire entre les musulmans les plus radicaux et ceux qui pratiquent paisiblement l’Islam (79%). Dans ce contexte, les musulmans qui font entendre leurs voix contre le radicalisme sont jugés comme n’étant pas assez soutenus. D’un point de vue politique, cette thématique se place au cœur des préoccupations électorales. En effet, plus de la moitié des Français (53%) considèrent que les candidats à l’élection et les médias n’abordent pas suffisamment les questions liées à la lutte contre l’islamisme.

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Risque terroriste, antisémitisme : le regard des Français 10 ans après les attentats de Montauban et Toulouse

Sondage 22 mars 2022

Dans le cadre des cérémonies de commémoration de l’attentat de Toulouse, l’Ifop, à la demande du CRIF, a réalisé une enquête exclusive destinée à mesurer au sein de la population française le souvenir de cette attaque terroriste. En outre, cette enquête d’opinion vise à comprendre comment les Français appréhendent la menace terroriste pesant sur les Français de confession juive et quel regard ils portent sur le phénomène de l’antisémitisme.

En voici les principaux enseignements :

Les attentats de Montauban et Toulouse ont peu marqué l’opinion en comparaison avec les attaques terroristes de 2015

Premier enseignement de cette enquête, les attentats de Montauban et Toulouse ont moins marqué l’opinion que les attaques perpétrées à partir de 2015. Invités à évoquer spontanément (à travers une question ouverte), les attentats dont ils se souviennent, les Français citent en premier le Bataclan (59%), puis Charlie Hebdo (42%), devant l’attentat de Nice (27%), de l’hypercasher (14%) et de Saint-Etienne du Rouvray (14%). L’attentat de Toulouse n’est spontanément cité que par 12% des Français.

L’attentat de Toulouse est surtout associé à la figure de Mohammed Merah

Moins spontanément cité que les autres attentats, les attaques de Montauban et Toulouse sont avant tout associées à la figure de Mohammed Merah (20% des témoignages y font référence). C’est d’ailleurs la neutralisation de l’assassin par le RAID qui a le plus marqué l’opinion (68% voient précisément de quoi il s’agit), devant l’assassinat de trois militaires à Montauban (54%) et la tuerie de l’école Ozar Hatorah (56%).

Une attaque terroriste perçue comme symptomatique de la menace qui pèse sur la communauté juive française

Les Français ont bien intégré que les Français de confession juive étaient en première ligne face au terrorisme islamiste. 76% estiment ainsi que c’est un attentat symptomatique de la menace qui pèse depuis plusieurs années sur la communauté juive. En outre, 77% jugent que la survenue d’un nouvel attentat visant les Français juifs est probable.

Accéder ici aux résultats de l’enquête Ifop/CRIF

Les lycéens, le droit à la critique des religions et les formes de contestations de la laïcité à l’école

Sondage décembre 2021

Le 9 décembre, jour anniversaire du vote de la loi de Séparation des églises et de l’État, l’Ifop a rendu publics les résultats d’un sondage, conduit à la demande de la LICRA et de sa revue le DDV. Ceux-ci permettent de répondre à la question : « Quelle est l’ampleur des formes de séparatisme religieux à l’école ? »

Tablées, toilettes ou robinets séparés en fonction de la religion des élèves, cours sur l’égalité des sexes contestés au nom de la religion, refus de donner la main à un(e) camarade, requêtes de menus conformes aux normes confessionnelles… Contrairement aux idées reçues, la loi interdisant le port de signes religieux à l’école de mars 2004 n’empêche pas les tensions nées des diverses formes d’affirmations identitaires affectant le contenu des cours aussi bien que l’organisation d’autres aspects de la vie scolaire (ex : cantine, sorties scolaires…). Or, alors que les premiers travaux mettant en exergue ces problèmes remontent à près d’une vingtaine d’années, les données permettant de mesurer précisément cette poussée du religieux à l’Ecole manquent encore cruellement, la majorité des académies estimant que les différentes voies de signalement existantes ne donnent qu’une vision « très incomplète de la réalité des atteintes au principe de laïcité en milieu scolaire ».

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Les Français et l’enseignement du fait religieux

Sondage Novembre 2021

Les Français et l’enseignement du fait religieux

L’Ifop a mené pour l’Institut d’étude des religions et de la laïcité (IREL) une étude sur « Les Français et l’enseignement du fait religieux ». Retrouvez les résultats de l’enquête Les Français et l’enseignement du fait religieux.

L’interprétation des résultats de l’enquête par l’IREL n’a pas convaincu Unité laïque. C’est pourquoi Aline Girard, secrétaire générale d’Unité laïque et spécialiste de l’enseignement du fait religieux à l’école, s’est livrée à une analyse détaillée des résultats de l’enquête. Derrière les commentaires positifs et consensuels des résultats par l’IREL et par les promoteurs de l’enseignement du fait religieux, on peut en effet mettre en évidence une autre réalité. L’enseignement du fait religieux est loin de donner les résultats escomptés. Ce semi-échec n’empêche pas l’IREL de continuer, sans faiblir, à légitimer cet enseignement sur la base de convictions idéologiques et de travailler à la confusion des esprits

L’analyse d’Aline Girard est en ligne sur Mezetulle, le blog de Catherine Kintzler.

Le regard des Français sur l’assassinat de Samuel Paty, un an après

Sondage octobre 2021

Alors que l’anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty est commémoré un an plus tard, Ifop-Fiducial a interrogé les Français sur leur rapport à cet événement pour Sud Radio.

Rétrospectivement, 90% des Français déclarent avoir été choqués par cet assassinat, 83% avoir ressenti de la colère. Pour 11%, ce drame a suscité de l’indifférence. En termes de jugement, la condamnation totale de cet assassinat est quasi unanime. Concernant le motif de l’assassinat, 68% des personnes interrogées déclarent que Samuel Paty a eu raison, au nom de la liberté d’expression, de montrer à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet.

Consultez les résultats de l’enquête Le regard des Français sur l’assassinat de Samuel Paty, un an après.

Le regard des 18-30 ans sur l’assassinat de Samuel Paty

Sondage octobre 2021

A la demande de Marianne, l’IFOP a réalisé une enquête exclusive auprès d’un échantillon de 1014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 30 ans. Cette enquête quantitative vise à comprendre quel regard portent les jeunes français sur l’assassinat de Samuel Paty et plus généralement, quel rapport ils entretiennent avec la religion et la laïcité. Les résultats de l’enquête montrent que dans son rapport à la religion, la jeunesse française se distingue – au moins en partie – des générations plus âgées. Près d’un jeune sur cinq ne condamne pas fermement l’assassin de Samuel Paty.

Retrouvez ci-après les résultats de l’enquête le regard des 18-30 ans sur l’assassinat de Samuel Paty.

Le rapport des français à la religion

Sondage Septembre 2021

L’étude Ifop pour l’Association des journalistes d’information sur l’étude des religions observe qu’en 2021, une courte majorité de Français ne croit pas en Dieu (51%) alors qu’en 1947, 66% des interrogés se déclaraient croyants. Conséquence logique de ce recul de la croyance, les Français parlent de moins en moins de religion, que ce soit en famille ou avec leurs amis.

Prenez connaissance des résultats de l’enquête sur Le rapport des Français à la religion

Les enseignants, la laïcité et la place des religions à l’école

Sondage Juillet 2021

L’Ifop a réalisé pour l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès une enquête permettant de mieux cerner la place que les enseignants accordent aujourd’hui aux religions à l’école, le sens qu’ils donnent à la laïcité, mais aussi leur point de vue sur le port des signes religieux par les différents acteurs (les élèves, les parents…) du système scolaire.

Retrouvez la note d’analyse de François Kraus et les résultats de l’enquête sur Les enseignants, la laïcité et la place des religions à l’école, publiés sur le site de la Fondation Jean-Jaurès.

Etude sur le maintien du régime du concordat et le financement des lieux de culte en Alsace-Moselle

Sondage Avril 2021

Devant l’absence « d’enquête sérieuse » permettant d’attester le soutien de la population à ce régime dérogatoire, le Grand Orient de France a commandé à l’Ifop une étude permettant de mesurer le point de vue des Français sur le sujet mais également – pour la première fois semble-t-il depuis des années – celui des habitants d’Alsace et Moselle. Réalisée dans une optique d’enquête « miroir » à la fois auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 Français et auprès d’un échantillon de 800 Alsaco-Mosellans, cette étude brise en effet nombre d’idées reçues en montrant notamment qu’aussi bien à l’échelle locale que nationale, l’opinion publique souhaite désormais en finir avec le régime concordataire.

Retrouvez les résultats et l’analyse de l’enquête sur le maintien du régime du concordat et le financement des lieux de cultes en Alsace Moselle.

« Droit au blasphème », laïcité, liberté d’enseignement… Les lycéens d’aujourd’hui sont-ils « Paty » ? Enquête auprès des lycéens sur la laïcité et la place des religions à l’école et dans la société

Sondage Mars 2021

A l’occasion d’un numéro spécial consacré à la laïcité, le magazine de la LICRA « Droit de Vivre » a commandé à l’Ifop une enquête permettant de mieux cerner la place que les lycéens accordent aujourd’hui à la religion, le sens qu’ils donnent à la laïcité dans l’enceinte scolaire mais aussi leur point de vue sur le droit de « blasphémer » à la manière d’un journal satirique comme Charlie Hebdo.

Consultez les résultats et l’analyse de l’étude sur le droit au blasphème, la laïcité et la liberté d’enseignement. Les lycéens d’aujourd’hui sont-ils Paty?

Observatoire des enseignants : les contestations de la laïcité et les formes de séparatisme religieux à l’Ecole

Sondage Janvier 2021

Quelques mois après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine et six ans après les tragiques attentats de janvier 2015, l’Ifop pour la fondation Jean Jaurès et Charlie Hebdo a mesuré le niveau de contestation de la laïcité et des formes de séparatisme à l’école.

Prenez connaissance des résultats du sondage sur les contestations de la laïcité et les formes de séparatisme religieux à l’école.

Consultez également l’analyse de Iannis Rodder, professeur d’histoire-géographie et directeur de l’Observatoire de l’éducation à la Fondation Jean Jaurès.

Les agents de la fonction publique et la laïcité dans leur quotidien professionnel

Enquête Décembre 2020

Dans le cadre du projet de loi destiné à « conforter les principes de la République », l’Ipsos a réalisé pour le ministère de la Transformation et de la fonction publiques une étude sur la laïcité dans le quotidien professionnel des agents publics de la fonction publique territoriale, hospitalière et d’État. Parmi les principaux points de questionnement abordés : connaissance des règles, formations et soutien de la hiérarchie en cas d’atteinte à la laïcité.

Retrouvez les résultats de l’enquête sur les agents de la fonction publique et la laïcité dans leur quotidien professionnel.

Fractures sociétales : enquête auprès des 18-30 ans

Sondage Novembre 2020

Près d’un mois après l’assassinat de Samuel Paty et alors que le projet de loi sur les séparatismes est examiné à l’assemblée nationale, Marianne a missionné l’IFOP pour réaliser un sondage d’opinion auprès des 18-30 ans. Cette enquête vise notamment à mieux comprendre le rapport entretenu par les jeunes à la question de la laïcité et à la religion.

Consultez les résultats et l’analyse de l’étude sur les fractures sociétales dans la population des 18-30 ans.

Les enseignants et la laïcité

Sondage Juin 2018

L’Ifop a mené pour le Comité National d’Action Laïque du 8 au 11 janvier 2018, une enquête auprès de 650 enseignants du public exerçant du primaire au lycée, sur leur rapport à la laïcité.

Il ressort d’abord que les enseignants interrogés s’accordent pour dire qu’il existe une définition commune de la laïcité au sein de leur établissement (89% des personnes interrogées), même si des nuances apparaissent entre les enseignants en REP et leurs collègues en non REP à ce sujet (69% contre 94%).

Concernant précisément la loi de 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, seul un gros tiers (38%) des enseignants mentionnent des contestations venant de certains élèves. Les contestations du principe de laïcité se produisent également dans 35% des cas lors d’enseignements d’histoire-géographie, dans 33% à l’occasion des moments de recueillements après les attentats de 2015. Afin d’éviter de possibles incidents provoqués par certains élèves, un bon tiers des enseignants, 37% reconnaissent s’être déjà autocensurés.

La laïcité est un élément jugé important pour l’identité de la France par plus de 9 enseignants sur 10 (93%), voire essentiel (45%, soit un score équivalent à celui mesuré en parallèle dans un enquête auprès du grand public, 42%), les enseignants interrogés semblent un peu moins inquiets que l’ensemble de leurs concitoyens sur le fait qu’elle soit en danger en France  (59% vs 72%).

Prenez connaissance des résultats de l’enquête sur les enseignants et la laïcité.

Les musulmans en France, 30 ans après l’affaire des foulards de Creil

Sondage Septembre 2019

Menée en partenariat avec Le Point et la Fondation Jean Jaurès, cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 012 personnes, représentatif de la population de religion ou d’origine musulmane âgée de 15 ans et plus.

Il y a trente ans éclatait « l’affaire des foulards » à Creil. Est-ce un tournant important dans la société française? Les musulmans en France, très majoritairement, déclarent (à 70%) pouvoir pratiquer en toute liberté leur religion en France. Mais ce diagnostic s’accompagne de fortes demandes pour adapter notre cadre laïque et républicain. Ils ne sont que 41% à estimer que c’est la pratique de l’islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française, contre 37% qui estiment que c’est au contraire la laïcité française qui doit s’adapter, avec une forte minorité (19%) qui ne se positionne pas sur cette question. Par rapport à 2011, on constate une progression de 8 points de ceux qui disent que c’est à la laïcité à la française de s’adapter.

Consultez les résultats de l’enquête Les musulmans en France, 30 ans après l’affaire du foulard de Creil

La laïcité

Sondage Mai 2018

Menée en partenariat avec Le Printemps républicain, cette enquête est fondée sur un échantillon de 1008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Une courte majorité de Français (53%) interrogés considère que la laïcité n’est pas respectée aujourd’hui en France. Parallèlement, 68% des interviewés appellent de leurs vœux un durcissement de la Loi de 1905, notamment les sympathisants LREM, LR et FN.

Bénéficiant d’une confiance ténue en matière de défense de la laïcité (52% vs 63% pour les associations laïques), Emmanuel Macron reçoit pour autant un fort soutien des Français (79%) après ses propos rappelant que le voile est “contraire à la civilité française”.

Consultez ici les résultats de l’enquête les Français et la laïcité.

Le rapport à la laïcité à l’heure de la lutte contre l’islamisme et le projet de loi contre les séparatismes

Sondage Novembre 2020

A l’occasion de la remise de ses « Prix de la laïcité » (5 novembre 2020), le Comité Laïcité République a commandé à l’Ifop une grande enquête visant à mesurer les positions des Français sur un sujet désormais au cœur du débat public avec la multiplication des attentats islamistes et l’élaboration du projet de loi contre les « séparatismes ». Reposant à la fois sur un large échantillon de la population – 2000 personnes dont 1 000 catholiques – et sur un échantillon solide de Français musulmans (500 personnes), cette étude permet pour la première fois de comparer les positions des principales catégories de Français (ex : catholiques, athées, musulmans) sur des sujets allant des grands principes ou dispositifs relatifs à la laïcité aux dernières mesures annoncées pour lutter contre l’islamisme (ex : dissolution du CCIF, changement à la tête de l’Observatoire de la laïcité, enseignement de l’arabe…).

Consultez les résultats et l’analyse de l’étude sur le rapport à la laïcité à l’heure de la lutte contre l’islamisme et le projet de loi contre les séparatismes.

Prenez connaissance également du commentaire de Jean-Pierre Sakoun et Gilbert Abergel : Les Français adhèrent massivement à la laïcité.